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Articles de ce numéro

  • Edito

    A quoi bon ? A quoi bon tenter de faire un journal local indépendant, d’analyser l’évolution regrettable de tel quartier, de critiquer les orientations politiques prises par tel baron local, de parler de telle lutte occultée, de décortiquer la communication municipale ou para-municipale (Le Dauphiné Libéré) ? A quoi bon ces heures de recherches d’infos, d’écriture, de diffusion et de vente ?

  • Pourquoi le Daubé est-il daubé ?

    C’est une affaire entendue depuis des dizaines d’années : dans les bistrots, les ateliers, les salles d’attente ou les chaumières ; à Grenoble ou ailleurs, on appelle le Dauphiné Libéré le « Daubé ». Ce surnom lui va si bien, résonne tellement comme une évidence que personne ne se donne la peine de l’expliquer. D’où vient-il ? Un hasard, un mauvais jeu de mots ? On ne sait pas. Le Dauphiné Libéré est daubé, voilà tout. Pourquoi perdre son temps à le démontrer ?

  • Villeneuve, l’utopie à l’agonie

    Portés par l’esprit de 68, les concepteurs du quartier de la Villeneuve entendaient «  changer la ville pour changer la vie  ». Près de quarante ans plus tard, un projet de rénovation se prépare pour changer l’image de ce quartier stigmatisé en cité. Cette «  utopie des années 70  » était-elle une chimère ? Qu’en reste-t-il ?

  • Une même ville de Genève à Grenoble

    Lors d’une conférence entre amis, Jacques Champ, économiste à la retraite, a dit tout haut ce que beaucoup n’imaginent pas, même tout bas : entre Genève et Grenoble se construit peu à peu une continuité urbaine, qu’il s’agit de rendre «  cohérente  » en actant la naissance d’une métropole.
    Lui trouve ça génial, et vous ?

  • De la Banque Postale à la Poste Bancale (1)

    Au détour d’une rue, un facteur grenoblois, prudemment anonyme, témoigne : «  De toute façon, la privatisation, cela fait un moment qu’elle se prépare. Déjà depuis plusieurs années, on ne doit plus parler d’ « usagers  » de La Poste mais de «  clients  », ce qui est très symbolique du changement de logique.

  • De la Banque Postale à la Poste Bancale (2)

    Le «  référendum citoyen  » organisé contre la privatisation de La Poste le samedi 3 octobre a connu à Grenoble comme ailleurs en France un certain succès.

  • Chamboulement dans les Chambarans

    Connaissez-vous les Chambarans ? Non ? C’est normal : pour l’instant il n’y a rien là-bas. Rien d’intéressant : ni centrale nucléaire, ni pôles technologiques, ni grandes entreprises. Tout juste trouve-t-on un camp militaire. Et puis des petits villages, des étangs et quelques paysans. Et surtout des forêts. Partout. Des arbres sur des centaines d’hectares.

  • La démocratie de la vidéo surveillance

    A l’heure des délocalisations et fermetures d’entreprises, s’il y a un secteur qui ne connaît pas la crise c’est bien la sécurité privée, avec un chiffre d’affaire en croissance annuelle de 9% depuis 1998. Protection de bâtiments publics, de chantiers, de maisons individuelles : le marché est gigantesque et les entreprises à avoir flairé le bon filon nombreuses.

  • La caravane publicitaire des nanos passe à Grenoble

    En 1990, à l’occasion de la suppression des PTT et devant l’hostilité des Français, le gouvernement socialiste organise un grand débat public pour faire passer le projet malgré la contestation. Suite au succès de l’opération, la Commission Nationale du Débat Public naît en 1995 afin d’endormir par la parole tous les opposants aux projets étatiques. Cette année, rebelote : la Commission organise un grand débat national autour des nanotechnologies dans 17 villes françaises.

  • Compétitivité à la noix

    En Isère, les responsables politiques raisonnent toujours en termes de compétitivité, qu’ils parlent des nanos ou de noix. André Vallini, au cours d’un discours lors des 80 ans de la coopérative nucicole Coopenoix, a incité les producteurs isérois à «  planter davantage de noyers  » car «  l’Isère a un rôle à jouer dans la conquête de nouvelles parts de marché  ».

  • De Bonne en quartier modèle écolo : un prix pipé

    «  Grenoble, vitrine d’un nouvel urbanisme  » (L’express, 04/11/2009), «  La ZAC de Bonne de Grenoble, vitrine des éco-quartiers français » (Novethic, 06/11/2009)... Une avalanche d’articles de presse élogieux a accompagné la remise à la ville de Grenoble et son quartier de Bonne du « grand prix écoquartiers 2009 » par Jean-Louis Borloo, ministre de l’Ecologie et du vin rouge

  • Un tram pour des habitants ou des habitants pour un tram ?

    Le 3 octobre dernier à l’Hôtel de ville, au cours d’une réunion publique sur le réaménagement de l’Esplanade, Michel Destot, maire de Grenoble et Jacques Chiron, adjoint aux déplacements, légitiment leur projet de construction de milliers de logements par la future arrivée du tram E : «  C’est parce qu’on va apporter des habitants que le tram aura son utilité (...) Une condition de cette ligne E, c’est que les communes s’engagent à densifier » (Chiron).

  • Précision

    « Incroyable ! Vallini s’expose au CNAC ! », « Hallucinant, ce graff de Migaud, il est où ce mur ?  ». Plusieurs lecteurs nous ont fait part de leur étonnement en découvrant les photomontages du précédent numéro du Postillon.