Actualités

  • Un nouveau hors-série : STMicro, gros dégâts des eaux

    Suite à quelques demandes, nous avons publié pour la manif « De l’eau, pas des puces » du 1er avril dernier un recueil de tous nos articles autour de STMicro & l’eau. Après un premier tirage épuisé, de nouveaux exemplaires, augmentés par quelques articles parus dans ce numéro, seront disponibles début juin. Ce livret de 36 pages est idéal pour faire réfléchir votre cousine salariée à STMicro ou votre voisin défendant mordicus l’industrie de la microélectronique... Disponible pour quatre euros frais de port compris en nous envoyant votre règlement (en liquide ou en chèque) à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès, 38600 Fontaine. Réductions largement possibles, notamment pour des commandes groupées.

Derniers articles en ligne

  • Harcèlement rectoral

    Jeanne est prof d’histoire-géo au lycée Aristide Bergès à Seyssinet-Pariset. Du genre à aimer son métier, sans être pour autant toujours d’accord avec des orientations prises par le gouvernement ou sa direction. Ces derniers mois elle a un peu ouvert sa gueule, participé à des mouvements de contestation sur les retraites ou la réforme du bac. Rien de méchant, sauf que depuis des années l’idéologie sécuritaire s’étend à l’administration des services publics. Gros retour de bâton pour Jeanne. Son cas met en lumière la manière dont le pouvoir, y compris par ses relais locaux, se considère comme absolu et n’hésite pas à malmener les contestataires, assimilés à des agitateurs infantiles et dangereux, fussent-ils professeurs.

  • Beauvert de plus en plus gris

    Beauvert ? Comme son nom l’indique, ce petit bout de ville était autrefois un îlot de verdure. Depuis des dizaines d’années, les immeubles encerclent peu à peu les petits pavillons construits dans les années 1930. Entouré de grandes avenues, de zones industrielles et d’un centre commercial, ce quartier est un des moins connus de Grenoble, où on n’a rien à y faire à part y habiter. Justement, depuis l’été dernier, une colocation de jeunes précaires et employés a trouvé refuge dans l’une de ces maisons. Comme pour beaucoup d’autres personnes, le confinement leur a donné l’occasion d’explorer les rues avoisinantes et de faire quantité de rencontres.

  • En attendant que ça sonne

    Beaucoup a été écrit sur l’exploitation des nouveaux prolétaires que sont les livreurs à vélo. Une critique qui ne satisfaisait pas totalement le spécialiste en boulots de merde du Postillon. « Regarde, ils n’ont pas de patron sur le dos, ils bossent quand ils veulent, ils découvrent la ville. J’ai envie d’écrire un truc positif dessus !  » Après tout, pourquoi pas ? Si les personnes rencontrées sont plutôt contentes de gagner de l’argent grâce à cette nouvelle manière de travailler, elles ont aussi des histoires d’exploitations et d’injustices à raconter.

  • Une députée au front

    Grenoble a la chance d’abriter quelques spécimens reconnus de macronnards et macronnasses, énergumènes politiques du début du XXIème siècle sortis de nulle part, mais soudés derrière leur idole. Modernes, dynamiques, aux CV impeccables, ils manient à merveille la novlangue qui ne dit rien. Coco le virus ayant soudainement bousculé l’agenda politique, comment l’égérie locale du club, la députée Chalas, vit-elle la période ? Le Postillon a (presque) pu avoir accès à son journal de confinement.

  • La presse est locale, l’impression beaucoup moins

    Au grand jeu concours « quel journal grenoblois fait le plus de kilomètres pour être acheminé après impression ? », c’est le journal de la mairie écolo grenobloise Gre.mag qui gagne avec le très bon score de 776 kilomètres. Notons également le bon goût des journaux comme Les Affiches et Le Petit Bulletin, qui ont choisi l’exotisme de l’Espagne. Retrouvez ici notre classement complet : • Gre.mag : Imaye graphic à Laval en Mayenne (776 km). • Terre Dauphinoise : Digitaprint à Avesnes-sur-Helpe dans le Nord (...)

  • Pour l’interdiction des manifs virtuelles

    La manif virtuelle est une des pires nouveautés que le confinement a engendrée. Pour le 1er mai dernier, l’intersyndicale de l’Isère (regroupant Solidaires, la CGT, l’Unef et des gilets jaunes) ont appelé à une manifestation sur les balcons et derrière les ordinateurs en suivant une page Facebook « 1er mai aux fenêtres en Isère ! #PourLeJourDapres » sur laquelle était programmés des discours syndicaux, des « musiques festives et engagées » et des partages de photos ou vidéos des balcons respectifs et une (...)

  • Popolitique, le parti qui avait tout prévu

    Le Parti Popolitique a fait campagne pour les municipales grenobloises avec des engagements souvent qualifiés de « farfelus » (voir Le Postillon n°54). Au moment du dépôt des listes, le Parti Popolitique a finalement jeté l’éponge pour des raisons financières (« nous refusons d’accorder une telle importance pécuniaire à ce jeu auquel on ne croit même pas ») tout en demandant aux autres candidats de se retirer de la campagne et « d’annuler ces élections grotesques une bonne fois pour toutes ». Si les (...)

  • Un drone, une caillasse

    Ah qu’il semble loin, ce mois de janvier ! À l’époque, Pipoto m’avait envoyé une vidéo de Chine où l’on voyait un drone survoler des habitants en leur ordonnant de rentrer chez eux. À l’époque, on trouvait que les Chinois étaient bien mal barrés, dans un sacré cauchemar orwellien. Deux mois plus tard, les flics français se sont mis aussi à utiliser des drones pour repérer les mauvais citoyens soupçonnés de ne pas respecter le confinement. Dans la cuvette, la préfecture a communiqué deux fois par (...)

  • Covid-Radius ou le règne de l’autoflicage

    Ce confinement aura été un très bon test de la servitude volontaire de la population. Ainsi de l’absurde règle de ne pas pouvoir se promener (même tout seul) plus d’une heure et à plus d’un kilomètre de chez soi. Pour aider les gens à être bien sages, deux jeunes ingénieurs fontainois ont créé une application Covid Radius permettant de calculer le périmètre autorisé autour de son domicile. Hyper pratique ! D’autant que l’appli, qui a connu un gros succès avec plus de « 800 000 visiteurs différents » (Place (...)

  • Lubrizol-sur-Drac, la suite

    Suite à notre article sur la plate-forme chimique de Pont-de-Claix et Vencorex dans le numéro 54 (À quand un Lubrizol-sur-Drac ?) une lectrice nous confirme le peu d’attention portée à la sécurité par la direction. « J’étais cadre dans cette boîte jusqu’en 2015, responsable des achats de transport et logistique. J’ai remarqué que certaines citernes transportant des matières dangereuses fuyaient. J’ai fait remonter à ma direction qui m’a rétorqué que ce n’était pas possible de les réparer actuellement. Selon (...)

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