Actualités

  • Un nouveau hors-série : STMicro, gros dégâts des eaux

    Suite à quelques demandes, nous avons publié pour la manif « De l’eau, pas des puces » du 1er avril dernier un recueil de tous nos articles autour de STMicro & l’eau. Après un premier tirage épuisé, de nouveaux exemplaires, augmentés par quelques articles parus dans ce numéro, seront disponibles début juin. Ce livret de 36 pages est idéal pour faire réfléchir votre cousine salariée à STMicro ou votre voisin défendant mordicus l’industrie de la microélectronique... Disponible pour quatre euros frais de port compris en nous envoyant votre règlement (en liquide ou en chèque) à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès, 38600 Fontaine. Réductions largement possibles, notamment pour des commandes groupées.

Derniers articles en ligne

  • Confine-toi mais loin de nous

    Pendant l’été 2018, Le Postillon n°46 publiait un récit imaginaire inspiré de faits réels, retraçant les aventures de Fabien, jeune infirmier grenoblois parti en week-end grimpe en Ardèche avec des ingénieurs. Une discussion autour d’un feu de bois permettait de découvrir de l’intérieur le quotidien miséreux du service d’accueil des urgences de l’hôpital de Grenoble.
    Presque deux ans plus tard, la crise du coronavirus met sur le devant de la scène les carences de l’hôpital public et la maltraitance institutionnelle subie par les soignants. Qu’est devenu Fabien ?
    Voilà un nouveau récit imaginaire inspiré de faits réels, nous plongeant dans une saynète à l’intérieur d’une colocation grenobloise en cette fin mars 2020 si étrange.

  • la peste on n’a pas tous à y gagner

    Un bouquin de 1903 raconte comment ont été gérées les épidémies de peste à Grenoble de 1410 à 1643. À la fois glaçant et instructif sur les parallèles à faire avec l’époque actuelle.

  • L’hypocrisie comme mode de gestion de crise : Le cas Olivier Véran

    « Tenace », « talent indéniable », « infatigable cheville ouvrière », « boule de nerfs  » « le médecin qui s’impose » «  prêt pour ce poste », « compétent », « très bon », « pédagogue », « rassurant », « auteur d’un sans faute » : depuis un mois, les portraits flatteurs d’Olivier Véran fleurissent dans la presse et sur Internet. Et « beau gosse » avec ça : le nouveau ministre de la Santé a même fait la couverture de Gala (19/03/2020) et sa vie sentimentale s’étale sur les colonnes de Femme actuelle et Télé Loisirs.
    Étudiant, le petit Olivier voulait déjà devenir ministre. Après des années de loyaux services au PS et à En Marche, après avoir sillonné le marigot des hautes instances de la santé, une vidéo intime de Benjamin Griveaux lui a enfin permis de réaliser son rêve. Propulsé par une branlette alors que le Covid 19 avait fait un seul mort en France, le député de l’Isère de 39 ans se retrouve en première ligne pour « gérer » la crise de la quarantaine. C’est une des figures montantes de la Macronie et il coche toutes les cases de l’hypocrisie ambiante : après avoir voté et défendu pendant des années les baisses de budget et la course à la rentabilité pour les hôpitaux, il ne manque aujourd’hui pas une occasion de saluer le courage et le sacrifice des soignants. Derrière sa « pédagogie » de crise se cachent les affres de l’état d’urgence sanitaire.

  • La grande illusion des cours en ligne

    Voilà des années que l’État et les multinationales du secteur tentent de développer les cours en ligne. S’ils sont de plus en plus présents dans les formations universitaires, ils avaient jusqu’ici peu pénétré dans les écoles, collèges et lycées. Le confinement et la décision du ministère d’assurer la « continuité pédagogique » grâce aux cours en ligne a permis un bon gros coup de publicité pour ces dispositifs, même s’il est évident qu’ils vont avant tout creuser encore un peu plus les inégalités sociales. Des profs du coin nous racontent.

  • Pique et pique et corona

    Continuer à aller bosser ou pas ? C’est la question qui a agité tous les salariés depuis la mi-mars. Dans la cuvette, aucune grosse boîte n’a fermé à cause du coronavirus, entraînant moult tensions entre directions et salariés sur fond de lutte des classes. Bien souvent les cadres ou ingénieurs bossent en télétravail quand les ouvrières ou opérateurs continuent à aller trimer sans les protections nécessaires.
    Il y a les boîtes qui ne fabriquent rien du tout d’essentiel à la survie en temps de pandémie (des puces électroniques, des bulldozers, du ciment) et puis celles qui ont un peu un lien avec la problématique du moment. Becton Dickinson, vous connaissez ? Depuis 60 ans, cette entreprise américaine qui fabrique des seringues à Pont‑de‑Claix emploie 1 650 personnes. Entre réorganisation et perte de sens, les premières semaines du confinement ont été mouvementées dans cette entreprise « indispensable »… pour certaines de ses activités seulement. Et si cette crise permettait à des haut diplômés de prendre conscience du non-sens de leur boulot ?

  • Le deal fait (pour l’instant) de la résistance

    À en croire certains articles de presse, le coronavirus aurait réussi là où les flics échouent depuis des décennies : le confinement serait la solution magique pour enrayer le système mafieux de deal de drogue. Et pourtant, malgré le confinement, le trafic semble rester bien vivant à Grenoble. En attendant une crise de l’approvisionnement qui n’était pas encore advenue début avril, les dealers suivent la première règle du capitalisme : s’adapter.

  • On n’est pas confinés sous la même étoile

    Fred est un personnage du quartier Saint-Bruno. Il fait partie des 1700 personnes à Grenoble et dans l’agglomération, qui n’ont pas de chez eux pour répondre à l’injonction du confinement. Son spot, c’est le square avec vue sur la dragonne. De là, avec ses deux chiens et sa petite radio, il observe tout, de nuit comme de jour.


    « Hé t’as pas des feuilles ? » On passait là à vélo dans le parc Paul Mistral, lors d’une nanosortie photographique pour documenter Grenoble en ce quatrième jour de confinement. Et voilà comment on nous a alpagué. Ça a du bon d’être fumeur, quoi qu’en disent les moralisateurs. Ça crée des liens et des cancers.
    Des Guinéens, l’un avec une bière, un autre poète, un bavard, un taiseux, et puis un personnage : Waku Moïse. Le seul Sénégalais avec ses « compatriotes africains » comme il aime à le répéter. On discute, à distance, on échange nos numéros de téléphone. Plus tard on reçoit un message sur le répondeur : « Allo ! C’est Moïse, tu viens de nous photographier dans le parc. Nous sommes la petite famille en souffrance et en galère, mais on accepte notre sort. On apprendra à se connaître, franchement appelez-moi quand vous voulez, au moins vous pourrez être la voix des sans voix pour nous, merci beaucoup. Allez porte-toi bien ! »

  • Julien Polat, le bébé-Carignon aux dents longues

    Si le candidat Carignon n’arrête pas de vanter le soi‑disant glorieux passé de Grenoble, il veut également prendre exemple sur une référence actuelle pour transformer notre chère ville. « Le modèle de développement équilibré que conduit Julien Polat à Voiron est celui dont on doit s’inspirer » confie-t-il au journal Les Affiches en 2018. Un « modèle » d’autant plus fiable que Julien Polat, 35 ans, a été le « poulain » de Carignon à ses débuts en politique. Après avoir grenouillé dans des emplois publics, ce jeune ambitieux s’est fait élire à la mairie de Voiron en 2014, avant de devenir premier vice‑président du Pays voironnais et vice-président du Conseil départemental. Candidat à sa réélection, il vise aussi d’autres postes plus prestigieux.
    Après six ans passés au pouvoir, Polat marche effectivement dans les pas de Carignon à son âge, la moustache en moins. Autoritarisme, copinages, proximité avec les patrons, omniprésence de la communication pour masquer un bilan peu reluisant : partons donc à la découverte de ce « modèle  ».

  • Wanted - La dette de Carignon

    « Je n’ai naturellement aucune dette envers le Département de l’Isère. » C’est ce que nous a répondu Alain Carignon à propos d’une vieille ardoise autour de l’échangeur routier d’Alpexpo. C’est l’un des épisodes de la corruption mise en place par Carignon, alors président du Conseil général de l’Isère. Ce dernier a magouillé, de 1986 à 1989, pour le compte de son parti politique, le RPR, ancêtre des Républicains. Il sera jugé, avec son directeur général des services Xavier Péneau, pour plusieurs projets dont (...)

  • « La blague, c’est les autres »

    Enfin un peu d’air dans une campagne électorale municipale. Il y a les candidats attendus, les ralliements opportunistes, les communiqués indignés, les promesses creuses, les postures et les impostures. Tout ce qui fait que les semaines précédant les élections sont toujours étouffantes pour qui s’efforce de suivre l’actualité locale.
    Et puis une nouvelle venue dans le « spectacle électoral » : pour les prochaines municipales à Grenoble, « POPO », alias Lisa Poget, mène une liste pour le parti POPOlitique. Une démarche résumée par le meilleur slogan qu’on ait vu dans une campagne municipale depuis 1965 : « La blague, c’est les autres.  »

0 | ... | 310 | 320 | 330 | 340 | 350 | 360 | 370 | 380 | 390 | ... | 1360