L’ancien président PS du département de l’Isère nous étonnera toujours. Le grand promoteur inutile ne cesse de repousser toujours plus loin les frontières des dégâts qu’il engendre. Dernièrement, c’est en… Azerbaïdjan qu’André Vallini est allé faire étalage de tout son nocif savoir-faire. Du 25 au 27 novembre dernier, en plein hommage national aux victimes des attentats du 13 novembre, Dédé s’est rendu à la capitale Bakou pour rencontrer le président de la République Ilham Aliyev, un grand démocrate élu avec 84 % des voix et des résultats annoncés… un jour avant l’élection. A priori, Vallini ne s’est pas rendu dans cette dictature pour améliorer l’état d’urgence qui régit la France depuis mi-novembre, quoiqu’il aurait pu rapporter quelques idées à Hollande : là-bas, les manifestations sont toutes violemment réprimées, les journalistes sont emprisonnés arbitrairement, les opposants englués dans de faux procès. L’objet officiel de cette visite était la « création d’un conseil pour la coopération commerciale interrégionale » entre les deux pays, et le « développement du tourisme au niveau des villes et des campagnes » [1]. Étonnant, non ? André Vallini n’est ni ministre du tourisme, ni du commerce, mais secrétaire d’État à la Réforme territoriale. Quel rapport avec le commerce et le tourisme en Azerbaïdjan, qui aux dernières nouvelles n’est pas une nouvelle région française ? En fait, il n’y a rien d’innovant à cette visite. André Vallini ne fait que perpétuer la fameuse « diplomatie du caviar », désignant les liens douteux qu’entretiennent les autorités françaises et azerbaïdjanaises. L’émission Cash investigation du 7 septembre 2015 dressait un tableau consternant des relations entre ce pays « moderne, sur la voie de la démocratie » rempli d’hydrocarbures et certains élus français venant chercher des promesses d’investissement en échange de sa promotion. Le maire PS de Cognac est parvenu ainsi à attirer 60 millions d’euros d’investissement azerbaïdjanais pour construire un hôtel de luxe dans sa commune. Qu’est allé faire Vallini dans cette galère ? Œuvrer pour des investissements en Isère ? Ses deux proches conseillers, Amélie Girerd et Orod Bagheri, bien connus des lecteurs du Postillon (voir les n°29 et 31) l’accompagnaient dans cette visite. La maire de Renage Amélie Girerd va-t-elle faire couler l’argent azerbaïdjanais dans sa commune ?
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