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Articles de ce numéro

  • Une grosse tuile et les déceptions s’empilent

    D’ordinaire Le Postillon ne parle jamais de « culture », avec ou sans grand Q, réservant, en grand prince, ce domaine au sac à pub local Le Petit Bulletin. Si pour une fois on plonge dans ce panier de crabes, c’est parce qu’il s’avère qu’au bout d’un an, la municipalité d’Éric Piolle a réalisé une très grande performance : se brouiller avec une bonne partie des « cultureux » grenoblois, public pourtant largement sympathisant de la mouvance rouge-vert et heureux du changement de municipalité. Alors que des festivals disparaissent, que des sympathisants de Piolle sont de plus en plus déçus par la politique culturelle mise en place, les élus mettent le paquet sur des farces participatives ou sur une grande opération de communication appelée « Journée des Tuiles ».

  • Le « début de la Révolution » ou une « journée honteuse pour la ville » ?

    Pour faire gagner les municipales à Eric Piolle, le communicant Erwan Lecoeur (devenu depuis directeur de la communication municipale) a beaucoup insisté sur l’importance de « faire un récit » (voir Le Postillon n°26). Tout bon « récit », s’appuie sur un événement historique : Lecoeur et Piolle ont choisi la Journée des Tuiles de 1788 à Grenoble. Selon leurs dires elle « marque le début de la Révolution Française ». L’engagement n°18 d’Eric Piolle promettait de « créer une fête de la Journée des Tuiles », une « fête pour la démocratie dans le monde entier » ; et – c’est assez rare pour être signalé – cet engagement a été tenu : la première édition de cette « Fête des Tuiles » va avoir lieu les 6 et 7 Juin prochains.

  • J’ai rencontré #Ceuxquifont (de la merde)

    À Grenoble, des lieux permettent vraiment de voyager. Aujourd’hui, je vous propose de partir à la découverte de l’esprit « Silicon Valley ». Ce que j’appelle l’esprit « Silicon Valley », c’est d’avoir à la fois les dents de requin du businessman avide, et à la fois le sourire mièvre du jeune cool du XXIème siècle. De n’avoir aucun scrupules pour développer des nouvelles applications numériques ineptes dans le seul but de se faire de la thune, de n’avoir aucun complexe pour détourner de l’argent public, et en même temps de bien aimer tout ce qui est convivial, bio, solidaire, éco-responsable ou partagé. À Grenoble, un lieu incarne mieux que tout autre cet esprit guidant la marche du monde : c’est Cowork In Grenoble. Vous ne connaissez pas ? Allez, je vous fais visiter.

  • Le joueur d’échecs qui préfère se déguiser en cow-boy

    Faire la manche, c’est aussi une question de style : fabriquer un écriteau, s’adresser aux passants, leur sourire, personnaliser ses accroches, travailler plus ou moins, avec plus ou moins de créativité. Rencontre avec deux inventeurs de métier.

  • « Pour faire durer une grève, il faut avoir des idées »

    Au mois de mars, les facteurs d’Échirolles ont fait un mois de grève illimitée pour protester contre leur « délocalisation ». Leur direction projette de remplacer leur bureau par un ensemble immobilier et de séparer les facteurs en les envoyant dans les bureaux d’Eybens ou de Lionel Terray (à Grenoble). Ils ont fini par reprendre le travail début avril, sans obtenir pleinement satisfaction.

  • Radicalement pragmatique

    14/02/2015 : Je ne sais pas si c’est une déclaration d’amour mais quand même ça m’émoustille. Pour le compte-rendu de ma rencontre avec les lecteurs du Daubé, un des journalistes du quotidien, Philippe Gonnet, envoie du lourd : « Éric Piolle a le pouvoir ; il veut montrer - et démontrer... - qu’il a aussi le temps. La droite pourrait repasser en 2017, il n’aura ‘‘que’’ 49 ans en 2022 ». Vous avez compris ? En 2022, il n’y aura pas de municipales mais des... présidentielles. #DuflotPousseToiDeLa

  • 24 h cours Berriat

    A chaque numéro, Le Postillon envoie une équipe passer 24h dans un lieu. Cette fois-ci, c’est le cours Berriat, l’artère qui relie le centre-ville de Grenoble à Fontaine en traversant le quartier Saint-Bruno, qui a été arpenté une journée et une nuit.

  • L’Herbeys plus verte ailleurs

    À Herbeys, riche commune de l’agglomération, on se méfie de tout ce qui est différent. Quand un jeune homme vivant dans son camion demande une domiciliation à la commune, c’est la panique générale à la municipalité. Jeune éducateur spécialisé, J. a décidé il y a quelques mois, par envie, d’habiter en camion. Après avoir rendu habitable son véhicule, il s’est installé à Herbeys, dans la cour d’une maison louée en colocation par un groupe d’amis. La cohabitation se passe très bien, mais il lui manque une adresse administrative.

  • Genre mec à chien

    Comparutions immédiates au tribunal de Grenoble, mars 2015.

  • Grenoble encore champion !

    Même depuis que Michel Destot n’est plus maire, Grenoble continue à truster les premières place du podium.

  • Piolle : tout contre les paradis fiscaux

    Le président des States vient de recevoir un soutien de poids. Le 19 mars, à une réunion pour le lancement d’une monnaie citoyenne à Grenoble, Piolle a salué le volontarisme affiche par Barack Obama pour lutter contre les paradis fiscaux en lançant : « Même les états-Unis s’y mettent ! ». Et Éric Piolle il s’y met quand ? Quand tout le monde arrêtera de l’embêter avec l’histoire de Raise Partner, société qu’il a cofondé, qui a son siège fiscal à Singapour et de nombreux clients dans les paradis fiscaux (...)

  • Les écolos-gauchistes courent après les traileurs

    Il y a un public que la nouvelle municipalité chouchoute particulièrement : ce sont les traileurs, cette espèce en voie de pullulation qui importe les valeurs de la compétition dans un univers jusque-là relativement préservé.

  • Qui a des idées pour relancer le BTP ?

    Jean-Pierre Barbier, le nouveau président UMP du Conseil général de l’Isère, se situe dans la droite ligne de son prédécesseur, le grand promoteur inutile André Vallini. À peine élu, il a aussitôt annoncé son ambition : faire un plan de relance de 100 millions d’euros afin de céder à l’intense lobbying mené par les patrons du BTP de l’Isère.

  • Pauvres patrons : prenez l’avion !

    Dans une double page du Daubé (4/03/2015), les patrons isérois se plaignent de la lenteur du TGV entre Paris et Grenoble.

  • Malaise vert sur Nano 2017

    « Aucun projet en France n’est financé à la hauteur de Nano 2017 », a avoué l’ancien préfet Richard Samuel avant de rendre son tablier (Le Daubé, 20/01/2015). Et c’est vrai que le groupe côté en bourse STMicro est parvenu à obtenir plus de 1,1 milliards d’euros d’argent public pour produire de la camelote électronique.

  • En défense de la pipoteuse Fioraso

    La démission de la sous-ministre Fioraso pour raisons de santé nous frustre un peu : pour la première (et sans doute dernière) fois, on s’apprêtait à prendre politiquement sa défense.

  • Mistral : La destruction est-elle une « ouverture » ?

    Le délire de l’Anru (agence nationale de rénovation urbaine), débloquant des millions d’euros pour les quartiers populaires à condition que les municipalités décident de détruire des bâtiments, continue à Grenoble.

  • L’austérité de gauche, d’abord pour les plus pauvres

    La mairie « Union de la gauche » d’Échirolles (à dominante PCF) a décidé de supprimer brutalement le poste d’écrivain public, en ne renouvelant pas son énième CDD.

  • Les pylônes vont-ils pousser à Chamrousse ?

    Qu’il est beau le « développement durable » de la montagne ! Pour augmenter durablement ses bénéfices, la station de Chamrousse a lancé un nouveau « plan de développement » et aimerait étendre son domaine skiable vers le secteur des Vans (www.actumontagne.com, 18/12/2014).