« Aucun projet en France n’est financé à la hauteur de Nano 2017 », a avoué l’ancien préfet Richard Samuel avant de rendre son tablier (Le Daubé, 20/01/2015). Et c’est vrai que le groupe côté en bourse STMicro est parvenu à obtenir plus de 1,1 milliards d’euros d’argent public pour produire de la camelote électronique. Tout ça alors que le groupe franco-italien a versé plus de 500 millions de dollars de dividendes à ses actionnaires, soit plus de 150 millions de plus que l’année précédente. Mais quel est le positionnement des élus Verts à ce sujet ? Mystère. Le programme d’Eric Piolle promettait de « conditionner les aides aux entreprises », notamment à l’absence de dividende, mais le groupe « écolo-citoyen » a quand même voté une aide de dix millions d’euros par la Métro. Et au conseil général, ils semblent encore plus embêtés. Dans l’écho Vert (le journal d’EELV) de février, une double page est consacrée au « positionnement du groupe EELV lors du vote du budget 2015 ». On apprend donc ce qu’ont voté Olivier Bertrand et Catherine Brette sur tous les sujets sauf sur... Nano 2017, ou rien n’est indiqué. En réalité, les deux élus écologistes du Conseil général ont voté « pour »… l’augmentation de la subvention de 25 à 28 M€ (!) mais n’arrivent pas à l’assumer. Ils sont même allés jusqu’à réécrire l’histoire dans leur bilan de mandat 2008-2014 : « Nous avons voté contre les aides accordées à ce projet ». C’est sans doute pris d’un terrible remord qu’Olivier Bertrand a, pendant un débat des Départementales déclaré dans Le Daubé (26/03/2015) « Nano 2017 est un bon projet ». Pauvres militants écologistes, ils doivent avoir le tournis… Au Postillon, dans le cadre de notre programme « le retournement de veste en trois étapes » nous étudions actuellement la mise en place d’une cellule psychologique. Reste la question essentielle de tous ces volte-face : les élus Verts ont-ils gagné quelque chose en échange ? Et quoi ?
Le Postillon ?
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