Des lecteurs nous ont reproché l’omniprésence de l’image de Michel Destot dans le numéro zéro du Postillon. "Mais c’est de l’acharnement ?" beuglât l’un d’entre eux. "En voulant le critiquer, vous tombez dans le culte de la personnalité..." gémit un autre. "Votre critique acérée gagnerait si elle opérait une dépersonnalisation afin de cibler les mécanismes des structures des dispositifs du pouvoir..." s’insurgea, sans vraiment qu’on le comprenne, un dernier. Devant ces réactions nous sommes contraints de fournir quelques explications.
Juin 2009
- Edito
- Les Papeteries de Lancey au pilon
- Pourquoi le Daubé est-il daubé ?
- De Bonne : des quartiers militaires au quartier policé
- La métropole avance
- Safar s’enflamme, la Villeneuve brûle
- François Brottes cé tro top. on kif.
- Une "conduite de Grenoble" pour les investisseurs ?
- Le CEA-Grenoble montre la voie dans l’impasse de la croissance verte
- Du journalisme à la communication
- Zone de gratuité ou brocante sauvage ?
- Vive le sport !
- Le socialisme sécuritaire
- La Métro perd les pédales
- PLAN DE LA TAG DU POSTILLON
Articles de ce numéro
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Les Papeteries de Lancey au pilon
Septembre 2008, le couperet tombe : le groupe Matussière & Forest, propriétaire de quatre papeteries en Isère, en Ariège et dans le Haut-Rhin, est mis en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Grenoble.
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Pourquoi le Daubé est-il daubé ?
C’est une affaire entendue depuis des dizaines d’années : dans les bistrots, les ateliers, les salles d’attente ou les chaumières ; à Grenoble ou ailleurs, on appelle le Dauphiné Libéré le « Daubé ». Ce surnom lui va si bien, résonne tellement comme une évidence que personne ne se donne la peine de l’expliquer. D’où vient-il ? Un hasard, un mauvais jeu de mots ? On ne sait pas. Le Dauphiné Libéré est daubé, voilà tout. Pourquoi perdre son temps à le démontrer ?
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De Bonne : des quartiers militaires au quartier policé
Avec près de 10 hectares de chantier, la « ZAC De Bonne » est une des plus grosses opérations immobilières du moment à Grenoble. Entre le centre-ville et les grands boulevards, ce qui fût autrefois une caserne militaire accueille aujourd’hui l’imposante machine de guerre de toute métropole qui se respecte : ouvrier.e.s, pelleteuses, grues et bétonnières chamboulent la zone depuis plusieurs mois dans le but de créer un nouveau quartier.
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La métropole avance
C’est bien connu : pour vivre heureux il faut attirer les investisseurs, et pour attirer les investisseurs il faut être une métropole. Les élus des grandes villes rhône-alpines s’échinent donc pour faire grandir leur "ensemble urbain" et coloniser toutes les campagnes alentours.
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Safar s’enflamme, la Villeneuve brûle
Après l’énorme taux d’abstention [3], c’est le fait marquant des élections européennes à Grenoble : le gymnase qui abritait le bureau de vote de la Villeneuve a pris feu dimanche soir, à la fin du dépouillement. Comme il est d’usage, il se dit que "l’origine est probablement criminelle". Les responsables politiques - mairie et préfecture - sont donc montés au créneau dans les médias pour dénoncer un "acte inqualifiable".
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François Brottes cé tro top. on kif.
Le député isérois François Brottes est "peu friand des nouvelles polémiques mais suffisamment au fait de certains dossiers pour proposer de nouvelles idées. C’est l’exemple même du bon député" pour le Daubé du 16 mai 2009.
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Une "conduite de Grenoble" pour les investisseurs ?
Saviez-vous que l’expression - en voie de disparition - "faire une conduite de Grenoble" signifie en gros "mettre brutalement une personne à la porte ou la raccompagner en la molestant et en l’injuriant".
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Le CEA-Grenoble montre la voie dans l’impasse de la croissance verte
Grenoble cultive, entre autres mythes, celui d’être la ville-reine de l’écologie. Et ce depuis Alain Carignon, ancien maire de la ville et premier "ministre de l’environnement" français.
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Du journalisme à la communication
Dans chaque département, il existe une structure regroupant la plupart des "journalistes", une sorte de syndicat dénommé "Club de la presse". S’intéresser un peu à lui permet d’appréhender l’état de santé fleurissant du "4ème pouvoir".
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Zone de gratuité ou brocante sauvage ?
Cédric Augier, vice-président du CLUQ (Comité de Liaison des Unions de Quartiers) et membre de l’UMP, suit la mode et a la bonté de nous faire part de ses réflexions personnelles sur un blog. Comme la majorité des responsables des unions de quartiers, Cédric Augier n’aime pas du tout les initiatives originales et non-marchandes.
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Vive le sport !
Le GF 38, c’est onze joueurs qui courent derrière un ballon, mais c’est surtout un bon business. Après avoir pompé les deniers publics pour financer le stade des Alpes, Pierre Wantiez, PDG du club, augmente sensiblement les tarifs d’abonnement pour la saison suivante, réussissant même à provoquer la colère des gentils supporters.
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Le socialisme sécuritaire
La ville de Grenoble commande pour 30 000 euros le lancement d’une étude sur la vidéosurveillance et lance une expérimentation dans le quartier de la Capuche. Il est vrai que le président de l’Union de quartier Capuche - Grands Boulevards ne supporte plus de voir des jeunes dans la rue le soir (quelle hérésie !) car ils transforment l’endroit en "zone de non-droit" (propos tenus à la réunion "Sécurité-Liberté" du 30 mars 2009).
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La Métro perd les pédales
Tous les ans, pour la fête européenne du vélo, la Métro organisait une journée, en partenariat avec plusieurs associations, dont Le P’tit Vélo Dans La Tête. Cette année et pour les deux suivantes, il était prévu que La Métro délègue entièrement l’organisation de cette journée au P’tit Vélo Dans La Tête. Mais finalement La Métro n’a pas signé la convention actant cette délégation. La cause, pour Ben du P’tit Vélo Dans La Tête, c’est l’engagement de l’association dans le CAIRN (collectif d’associations opposé à la rocade nord) (...)
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PLAN DE LA TAG DU POSTILLON
Coucou, merci pour le virement automatique de 500 euros sur le compte du Postillon. Ton soutien est précieux.
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