Edito
Des lecteurs nous ont reproché l’omniprésence de l’image de Michel Destot dans le numéro zéro du Postillon. "Mais c’est de l’acharnement ?" beuglât l’un d’entre eux. "En voulant le critiquer, vous tombez dans le culte de la personnalité..." gémit un autre. "Votre critique acérée gagnerait si elle opérait une dépersonnalisation afin de cibler les mécanismes des structures des dispositifs du pouvoir..." s’insurgea, sans vraiment qu’on le comprenne, un dernier. Devant ces réactions nous sommes contraints de fournir quelques explications.
Le maquettiste du Postillon avait parié - à notre insu- avec sa consoeur des Nouvelles de Grenoble, ("journal mensuel de la ville de Grenoble", tiré à 96 000 exemplaires au frais des habitants) qu’il placerait plus de photos de Destot qu’elle. Notre maquettiste, en glissant 5, a surclassé son adversaire qui n’a pu en intégrer que 4 dans le numéro du mois de mai . Il faut dire que pour les numéros précédents des Nouvelles de Grenoble (février et mars-avril), notre maire apparaissait déjà à 8 reprises... De toute façon vu que Le Postillon compte 16 pages quand Les Nouvelles de Grenoble en compte 40, notre maquettiste l’emporte haut-la-main en pourcentage.
Comme convenu lors du pari, il a gagné un voyage aller-retour à Rio... Depuis nous n’avons plus de maquettiste et ne sommes donc pas parvenu à relever le nouveau défi qui s’offrait au Postillon : mettre plus de photos d’André Vallini que le maquettiste d’Isère Magazine, qui a réussi à en placer 13 dans le dernier numéro.