Brèves
Le socialisme sécuritaire
La ville de Grenoble commande pour 30 000 euros le lancement d’une étude sur la vidéosurveillance et lance une expérimentation dans le quartier de la Capuche. Il est vrai que le président de l’Union de quartier Capuche - Grands Boulevards ne supporte plus de voir des jeunes dans la rue le soir (quelle hérésie !) car ils transforment l’endroit en "zone de non-droit" (propos tenus à la réunion "Sécurité-Liberté" du 30 mars 2009).
30 000 euros, c’est également le coût de chaque caméra. Il faut bien trouver un débouché aux innovations technologiques du CEA&co...
Le socialisme sécuritaire (2)
André Vallini, député socialiste isèrois aux mille paires de lunettes, rejoint régulièrement les positions de la Droite, notamment dans le domaine sécuritaire : "Je suis disposé à proposer en Isère au conseil d’administration des collèges qu’on installe des portiques de sécurité. Cela ne me choque pas", a déclaré M. Vallini aux journalistes à l’Assemblée, interrogé sur une suggestion du ministre de l’Education Xavier Darcos. Il a indiqué qu’il avait déjà installé en Isère "des caméras de vidéosurveillance aux abords des collèges publics". (AFP, 27 mai 2009) A quand des portails biométriques ? Des tests ADN pour les examens ? D’autres idées, André ?