Vous avez certainement déjà entendu parler de « l’homme augmenté ». Ce vieux rêve de la science fiction, des eugénistes et des transhumanistes – augmenter les performances humaines grâce aux progrès technologiques - devient réalité dans les laboratoires du monde entier. Le jour où l’on verra des cyborgs dans la rue se rapproche.
Ouvertes sept jours par semaine, jours fériés compris, du matin jusqu’à tard le soir, les petites épiceries encore visibles aux coins des rues font face à la concurrence des grosses enseignes de supermarchés qui ont massivement poussé ces dernières années dans le centre de Grenoble. On est allés tirer les portraits d’une poignée de ces infatigables commerçants.
Peut-on critiquer un médecin qui a sauvé des vies ? Que pensent les ingénieurs ou futurs ingénieurs du Commissariat à l’énergie atomique des recherches autour de l’interface cerveau-machine ? C’est armé de ces deux questions que le dérangé cérébral du Postillon vous dresse un compte-rendu de deux évènements récents : une soirée-débat autour de l’interface cerveau-machine à Saint-Ismier et une manifestation contre l’inauguration de Clinatec, la nouvelle « clinique expérimentale du cerveau ».
Cela faisait longtemps que je n’étais plus allé à un événement dit de « démocratie participative » à Grenoble. C’est que, une fois appréhendée l’ampleur de la foutaise participative, ce genre de pince-fesses est terriblement ennuyeux. Même la perspective d’en faire un compte-rendu critique n’est plus assez stimulante pour trouver l’envie de s’y rendre
Pour la Ville de Grenoble, la « démocratie participative » est un leitmotiv qui lui permet de légitimer ses décisions. L’important n’est pas que les Grenoblois fassent des choix de société pour leur quotidien mais qu’ils aient l’illusion de participer. Cette fois ci, ça se passe sur internet : Jerôme Safar, adjoint aux finances et à la sécurité, tchatte en direct avec des internautes.
Parmi toutes les espèces qui peuplent les villes de notre monde occidental, les journalistes en sont assurément une des plus singulières. Si l’on entend beaucoup parler de lui, on ne sait pas grand chose de sa manière de vivre, ses habitudes, ses mœurs, ses relations. Fin janvier, notre reporter animalier a profité du Forum Libération 2012, réunissant comme d’habitude un grand troupeau de journalistes, pour tenter de saisir rites et habitudes de cette espèce fascinante.
Profitant de l’absence renouvelée de Père Castor, nous avons exhumé quelques passages savoureux du Postillon de l’Isère, première version de notre journal ayant existé entre mai 1885 et mai 1886. Ces quelques morceaux choisis permettront au lecteur de se faire une vague idée de l’époque et – pourquoi pas ? – de rire un peu.
Une page bande-dessinée : le quotidien d’une ouvrière sicilienne dans les années 30 à Grenoble. Épisode 1.
Le juge : - Vous n’aviez jamais été condamné ?
L’accusé : - Non
Le juge : - Faut bien commencer.
Georgette a 87 ans, des cheveux blonds qui lui tombent jusqu’au milieu du dos, toujours vêtue de son peignoir rose pâle et de ses chaussettes de ski vertes.
Dès que je passe le pas de sa porte, Georgette me parle de ses rhumatismes, de son mal de tête, de ses jambes qui ne la portent plus et de son nez qui saigne chaque fois qu’elle tente de se moucher.
Notre dernière affiche collée sur les murs de l’agglomération pour faire connaître Le Postillon n’a pas vraiment eu le succès escompté. À deux moments différents, deux lecteurs du Postillon ont vivement reproché à un de nos vendeurs à la criée cette affiche « écrite en anglais ».
Cela a été présenté comme une grande victoire pour le préfet et les élus, uniquement soucieux de construire toujours plus : le périmètre de sécurité autour des sites chimiques de Pont-de-Claix, classés Séveso (...)
Saviez-vous qu’au centre de tri de la Poste de Sassenage (appelé techniquement PIC : Plateforme Industrielle du Courrier) des employés se mettent en grève le vendredi et samedi depuis plus de deux ans ?
« Vol avec violence, deux Roumains arrêtés » titre une brève de la page région du Daubé le 18 janvier. Vanessa Laime, spécialiste ès faits-divers, raconte l’histoire de deux habitants de Saint-Marcellin agressés et volés par deux Roumains.
Il y a des images qui font chaud à nos cœurs de grenoblois. Comme quand un lecteur nous envoie une photo du métro de Paris où l’on voit que Grenoble École de Management, oui GEM, notre école de commerce à nous, qui a ses locaux dans ce si charmant quartier Europole, y fait sa publicité.
1) Qui a dit « Quand j’étais lycéen, je me situais plutôt du côté de l’ultra-gauche même si je ne faisais pas grand chose. (…) J’ai été moi aussi radicalement anti-société bourgeoise occidentale capitaliste, j’ai un peu évolué et beaucoup vieilli » ?
Sur ce tag, vous pouvez lire une expression particulièrement utilisé dans nos contrées : « Tchoukar ». Il semblerait en effet que ce mot familier soit essentiellement utilisé en Isère, et que la plupart du reste du monde ne connaisse ni le sens ni l’existence de ce vocable.
Chaque année c’est la même chose, les Grenoblois doivent se farcir les vœux de Destot à grand renfort de campagne d’affichage dans les sucettes de JC Decaux. Et comme la propagande passe de nos jours par Internet, la Ville « vous souhaite une bonne année 2012 » en vidéo sur son site.
On en a parlé dans les derniers numéros. Depuis la rentrée, la direction du CROUS de Grenoble a rendu obligatoire la possession d’une carte à puce Monéo pour bénéficier du tarif étudiant.
Sur son blog, Jérôme Safar, polyadjoint PS à Grenoble et candidat presque déclaré à la succession de son maître aux municipales de 2014, annonce qu’il se rapproche du peuple (...)
André Vallini, président du conseil général de l’Isère, fait tout pour bien figurer dans la grande course à l’austérité que se livrent les hommes politiques. à l’occasion des vœux au personnel du Conseil général, il a déclaré, selon un lecteur du Postillon (...)
L’amour de Michel Destot pour New-York et Singapour est connu. On sait même que dans ses rêves les plus fous, le maire aimerait que Grenoble ressemble à ces deux villes : il veut multiplier la construction de grandes tours (...)
« Le club de la presse et des médias de Grenoble et de l’Isère » avait jusqu’alors comme président Jacques-Marie Francillon, photographe au journal de propagande municipale Les Nouvelles de Grenoble.
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Le site internet du Postillon
Bienvenue sur un SITE-ARCHIVE. Le Postillon n’est pas un média internet, mais uniquement un journal papier de Grenoble et sa cuvette. À contre-courant de la vague numérique, nous tenons à faire exister avant tout un objet dans la vraie vie, qui sent l’encre et qu’on peut se passer de main à main.
Plutôt que de se fatiguer les yeux derrière un écran, nous vous conseillons vivement de vous procurer les exemplaires papier de notre journal (voir « Où le trouver ») que vous pourrez ensuite tranquillement déguster sur une terrasse au soleil ou sous la couette.
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