Accueil

Articles de ce numéro

  • Moody’s sévit aussi à Grenoble

    C’est le sujet à la mode depuis quelques mois. Pas une journée ne passe sans qu’on parle dans les médias des agences de notation, et notamment d’une des plus grandes d’entre elles : Moody’s.
    Le Postillon se fond dans le moule et vous offre un scoop : Moody’s possède une antenne dans la banlieue grenobloise. Désireux de creuser ce filon porteur, notre grand reporter a dû se déguiser en étudiant en finance pour obtenir un rendez-vous avec le boss de cette agence. Il nous raconte cette formidable aventure.

  • Pointer sous le soleil de Catane

    Nul besoin de faire des centaines de kilomètres pour écouter les accents chantants du sud de l’Europe. Il suffit de poser ses fesses sur le muret qui jouxte l’un des terrains du club de pétanque Catane, ouvert 365 jours par an, à deux pas du pont éponyme coincé entre le boulevard Joseph Vallier et l’immense immeuble/parking – désert – construit en 2006.

  • Hervé-Jean Bertrand-Pougnand se fout de la Tronche des Roms

    Connaissez-vous Hervé-Jean Bertrand-Pougnand ? Non ? Nous non plus, ou presque. En l’espace de quelques jours, Bertrand-Pougnand a réussi à sortir de l’anonymat de la cuvette grenobloise en pavoisant dans les médias locaux (France 3 et Le Daubé) le 4 novembre dernier tout en publiant un éditorial nauséabond dans son journal de propagande. Oui, Bertrand-Pougnand détient un journal, et pour cause : il est le maire UMP de la ville de La Tronche.

  • « Deux Arabes qui discutent ensemble, c’est un trafic pour certains »

    Sur la place des Géants, dans le quartier de la Villeneuve, il ne reste plus beaucoup de commerces ni de lieux de vie. La boulangerie a fermé depuis peu, la pharmacie va certainement faire de même bientôt. Parmi les rares lieux encore ouverts, il y a un tabac-presse, tenu par Mehdi. Il y vend Le Postillon et plein d’autres choses.

  • MINATEC : travailler pour sans être d’accord avec

    Cinq ans après son inauguration, que se passe-t-il à Minatec ? Si le lancement du premier pôle européen pour les micro et nanotechnologies avait fait grand bruit, opposant les vivats de la communication et les huées des anti-nanos, depuis on n’en parle pas beaucoup.

  • L’Olivier Pentier, le journaliste intelligent

    Vous avez certainement déjà entendu parler du frigo intelligent, du réveil intelligent, de la maison intelligente ou des compteurs intelligents (voir Le Postillon n°10). Mais sans doute connaissez-vous moins le journaliste intelligent, plus connu sous le nom d’«  Olivier Pentier  », une innovation développée par Le Daubé en partenariat avec le Commissariat à l’énergie atomique et les grandes entreprises de la région. C’est pourtant un outil extrêmement efficace dans la compétition internationale – qui est aussi une guerre de la communication.

  • En pleine grève, La Poste peut remercier Grenews

    Fin octobre, alors que les facteurs du bureau de Poste d’Échirolles sont en grève depuis un mois et décident de camper devant la direction régionale de La Poste dans le centre ville de Grenoble, Grenews publie (n°161) une double page intitulée «  Grenoble : on a distribué votre courrier  ». L’angle de traitement du sujet est simple  : le journaliste suit un facteur sur sa tournée toute une matinée. Il en a ramené quelques photos sympas et un papier. Deux pages qui auraient pu sortir tout droit des tiroirs du service communication de La Poste surtout en cette période de conflit social. Cet article a énervé certains facteurs.

  • «  C’est un puits sans fond, un casier judiciaire  »

    M. X., vingt-six ans, sans emploi, sans formation. Accusé d’avoir insulté et menacé («  enculés, fils de putes  » «  je vais vous planter, je vais vous lamer   ») des contrôleurs de la Semitag dans un bus suite à une «  fraude pour un arrêt  ». Avait un couteau sur lui. A été maîtrisé par les contrôleurs. Deux jours d’ITT pour l’un d’eux et un jour pour un autre suite à l’interpellation. Le juge insiste sur son passé chargé en condamnations :

  • Habitat «  innovant  » ou «  partagé  » : les copinages de la ville de Grenoble

    Fidèle à sa religion l’obligeant à placer partout le vocable «  innovation  » (ou un de ses dérivés), la Ville de Grenoble a lancé depuis quelques années des appels à projets pour des «  habitats innovants  ». Voici un exemple d’annonce, publié en janvier 2009 dans les pages des annonces légales du Daubé et des Affiches : «  La direction de l’urbanisme de la Ville de Grenoble lance un appel à projet à l’occasion de la cession de 3 biens : cours Berriat, rue Max Dormoy et rue Pascal. L’appel à projets s’adresse à d’autres personnes que des professionnels de l’immobilier ayant un projet d’habitation innovant qui intègrerait une grande qualité environnementale.

  • À Grenoble, osez la publicité  !

    À Grenoble, il y a un support dont tous les publicitaires rêvent : les bulles du téléphérique de la Bastille. Le problème, c’est qu’elles sont très difficile à obtenir : bien que la mairie, propriétaire du téléphérique, aimerait le vendre plus souvent aux publicitaires, elle le fait peu car les grenoblois-électeurs sont assez réticents à ce qu’on touche à ce qui est devenu le symbole de la capitale des Alpes. D’autant que la Bastille est censée être un site patrimonial protégé.

  • SuperSafar va-t-il parvenir à prendre la mairie ?

    Pensez-vous qu’il soit possible, en France, qu’un même homme cumule les postes de ministre de l’Intérieur, ministre du Budget et ministre de l’Aménagement du territoire  ? Non ? Eh bien ce qui n’est pas possible en France l’est à Grenoble.

  • Safar, très attaché à la liberté de dire n’importe quoi

    En plus d’avoir moult mandats, Jérôme Safar a aussi un certain sens de l’humour. À Télégrenoble (07/11/2011), il déclare : «  Je ne suis pas libéral, en revanche je suis très attaché aux libertés  »

  • Quizz Municipal nécrologique

    • Quel maire de Grenoble est mort au cours d’une réunion publique sans terminer son mandat, ce chacal  ?
    • Quel maire de Grenoble est né et mort à La Morte (c’est la classe, non) ?
  • Le Lyon-Turin commence à faire des dégâts.

    Le Lyon-Turin, ce projet de nouvelle liaison ferroviaire à travers les Alpes qui prévoit au total la réalisation de 130 kilomètres de tunnels, cumule les avantages pour les élus du coin. Non seulement il permettra de «  désenclaver  » Grenoble et le reste des Alpes (il faut dire que la région, parsemée d’autoroutes, est vraiment enclavée et loin de tout), mais en plus ce projet, qui devrait coûter près de 24 milliards d’euros, serait «  écologique  ». Argument fallacieux pour plusieurs raisons, et notamment pour l’impact qu’aura ce chantier colossal sur les territoires traversés.

  • Chimie : des fuites... «  sans conséquences  »

    En octobre dernier Le Postillon titrait «  à Jarrie, les ravages de la chimie  ». Depuis, les fuites en tous genres se succédent, et c’est Le Daubé qui vous en informe, soyez rassurés (...)

  • Les magiciens du SMTC

    Le SMTC (Syndicat Mixe des Transports en Commun de l’agglomération grenobloise), comme nombre de collectivités locales, utilise régulièrement des images de synthèse pour vanter ses projets. Grâce à ces images, on se projette dans un autre temps, celui du futur, souvent verdoyant, calme et sans aspérité.

  • À Échirolles et Pont-de-Claix, la criée interdite

    Afin de faire connaître Le Postillon, notre commercial en charge du sud de l’agglomération a tenté de le vendre à la criée sur les marchés d’Échirolles et de Pont-de-Claix. Double échec. A Échirolles, le printemps dernier, il s’est fait interpeller au bout de quelques minutes par une adjointe municipale

  • Clinatec n’a pas été inauguré

    Pour éviter les manifestations à l’occasion d’inaugurations d’instituts scientifiques contestés, les promoteurs de la technopole grenobloise ont décidé... d’annuler les inaugurations. En 2006, l’inauguration de Minatec «  premier pôle européen pour les nanotechnologies  » avait été perturbée par la première manifestation mondiale contre les nanotechnologies, réunissant un millier de personnes dans les rues de Grenoble.

  • Cause toujours, ça intéresse la ville

    Rions un peu avec la démocratie participative, un concept beaucoup mis en avant par la municipalité depuis le début du troisième mandat Destot. À tel point qu’une «  charte de la démocratie locale  » a été pondue, avec force communication. Cette charte est mise à mal depuis quelques mois par plusieurs collectifs d’habitants (...)

  • 12 000 entrées, zéro idée

    Début novembre, à la MC2 : encore un «  forum  » citoyen, reprenant la bonne vielle recette des experts d’accord sur l’essentiel déblatérant devant un public docile. Cette fois ça s’appelait «  Refaire société  » et c’était organisé par «  La République des Idées  », le fan-club de Pierre Rosanvallon, une des têtes pensantes de la droite complexée, alias le Parti Socialiste.

  • Monéo 1 - Humains 0

    On en avait parlé dans le dernier numéro du Postillon : depuis la rentrée 2011, les étudiants grenoblois sont contraints par le Crous de s’équiper d’une carte Monéo pour bénéficier du tarif étudiant dans les restos U. Dans le même temps, la cafétéria du Rabot, une résidence étudiante située au pied de la Bastille et accueillant plus de 500 étudiants, a fermé ses portes.