On a fait un nouveau hors série ! Mais plutôt que de choisir l’option brochure (comme Mélancolie postale ou STMicro, gros dégâts des eaux) on a fait le choix cette fois-ci d’en faire un vrai bouquin qu’on autoédite à 1000 exemplaires. « La noix connectée – le meilleur du pire de l’innovation grenobloise » – sortira autour de mi-mars et proposera 115 pages pour dix balles. Il sera disponible dans un certain nombre de points de vente (librairies et tabac-presse) qu’on démarchera à partir de mi-mars. Ce sera aussi bien entendu possible de le commander par correspondance, contre douze euros frais de port compris, à envoyer en espèces ou en chèque à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès 38600 Fontaine. En attendant voilà un bout de notre préface.
Le site du journal Le Postillon
Derniers articles en ligne
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Le pouvoir de la barbiche
Après les Forums Libération 1 et 2, après les Rencontres de la « Nouvelle Critique Sociale » et « Réinventer la démocratie », la MC2 accueille à nouveau un pince-fesses du 18 au 20 juin prochain. Libération s’acoquine cette fois ci avec Le Nouvel Obs pour organiser les « Etats Généraux du Renouveau ». Du renouveau de quoi ? De journaux moribonds à la recherche d’annonceurs et d’une visibilité en province ?
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Le « produit Grenews »
Impossible de passer à côté du centième numéro de Grenews, le gratuit grenoblois lancé par le groupe Le Dauphiné Libéré (voir « Pourquoi le Daubé est-il daubé », Le Postillon N°4). 60 000 numéros tirés au lieu de 40 000, et des pubs dans les sucettes de la ville pour marquer cet événement majeur. Le « produit Grenews » ne manque pas de thune.
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Et voilà l’interview intelligente
Sur le site de Destot, on pouvait lire, le 10 mai 2010 : « Je vous invite à lire l’interview que j’ai accordée au Monde.fr, au sujet des liens étroits entre nouvelles technologies, attractivité économique et qualité de vie au sein des métropoles à l’heure de la mondialisation. » Bonnes poires, on clique sur le lien, qui nous amène, non pas au site du Monde.fr, mais à une de ces succursales, réalisée « en partenariat avec IBM » et répondant au doux nom de « planete-plus-intelligente.lemonde.fr ».
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Grenoble sur la voie de Singapour ?
Dans cette fameuse « interview », Destot dit « regarder attentivement l’expérience de Singapour qui a réussi le mariage entre développement et aménagement urbain (...) ».
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Censure municipalo-préfectorale
Le 10 mai, c’est la « journée de la mémoire de la Traite Négrière, de l’Esclavage et de leur abolition ». Depuis plusieurs années a lieu une commémoration à Grenoble. C’est l’occasion d’un discours du maire, du préfet et surtout de Michel Reynaud, président du CTNE (Comité Traite Négrière Esclavage). Son intervention l’an passé n’avait guère plu aux autorités, un peu trop engagée à leur goût.
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Amour, glaires et beauté
Connaissez-vous Mister Brown ? C’est le meilleur vendeur à la criée de toute la cuvette grenobloise. Inlassablement motivé, il vend Le Postillon et d’autres journaux sans pub par monts et caniveaux. En manif comme sur le marché, la voix toujours claironnante même face à l’hostilité. Il a poussé le défi jusqu’à tenter de vendre des Postillon devant l’entrée du meeting du P.S. aux régionales, le 11 mars à Alpexpo.
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Plaidoyer pour l’affichage sauvage
La rumeur court depuis un moment et est revenue à nos oreilles dernièrement. La municipalité grenobloise voudrait en finir avec l’affichage sauvage et envisage de mettre des contraventions aux contrevenants. Une rumeur confirmée par une discussion avec deux employés municipaux en train de décoller des affiches sous le pont de l’Estacade : « La mairie en a marre, ça lui coûte trop cher. Dans pas longtemps, elle va mettre des amendes. »
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Au « verre de l’amitié durable »
Après avoir failli s’endormir pendant l’inauguration de la biennale de l’habitat durable, un envoyé spécial du Postillon nous raconte l’ennui durablement rencontré ce jour-ci et se permet quelques digressions autour des acteurs de cette Biennale.
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La mairie ment carrément sur les caméras
Le titre de l’article paru dans le précédent numéro du Postillon « Un oeil sur les manifs » (février 2010) suggérait fortement que la municipalité grenobloise installait des caméras sur le parcours des manifestations. Nous nous étions trompés. Les autorités intègrent à la ville des caméras un peu partout en ville... et pas uniquement sur le parcours des manifestations. Plus elles poussent, plus la municipalité esquive le sujet.
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A Echirolles, des caméras pour les quartiers populaires
Le Parti Communiste change. à Echirolles, deuxième ville du département, les communistes au pouvoir ont troqué la faucille et le marteau contre la matraque et la caméra. Renzo Sulli, le maire, réclame à corps et à cri un commissariat au ministère de l’Intérieur [3] et a installé des caméras de vidéosurveillance dans les quartiers populaires. Un an et demi plus tard, la municipalité s’apprête à payer plus de 100 000 euros pour remplacer les caméras endommagées.
Reportage dans la banlieue rouge.