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Articles de ce numéro

  • Edito

    «  Ah non je crois que ça ne va pas être possible. Ici, on ne met pas de choses qui critiquent Destot et la mairie. C’est un service public municipal, c’est la mairie qui nous finance, alors voilà c’est dommage mais on peut pas laisser ça à la lecture  » répond une employée de la bibliothèque Saint-Bruno à qui l’on demandait de laisser en libre consultation les deux premiers numéros du Postillon.

  • Cité Jean Macé : Le «  dernier village gaulois  » survivra-t-il à la métropole ?

    Après la démolition-reconstruction de leurs immeubles, les habitants de la cité HLM Jean Macé s’apprêtent à voir pousser 11 tours de 30 mètres dans le terrain vague voisin. Ces changements affecteront-ils l’ambiance «  villageoise  » régnant au sein de cette vieille cité ouvrière ?

  • Pourquoi le Daubé est-il daubé ?

    C’est une affaire entendue depuis des dizaines d’années : dans les bistrots, les ateliers, les salles d’attente ou les chaumières ; à Grenoble ou ailleurs, on appelle le Dauphiné Libéré le « Daubé ». Ce surnom lui va si bien, résonne tellement comme une évidence que personne ne se donne la peine de l’expliquer. D’où vient-il ? Un hasard, un mauvais jeu de mots ? On ne sait pas. Le Dauphiné Libéré est daubé, voilà tout. Pourquoi perdre son temps à le démontrer ?

  • Do you love Gre ?

    Ils auront été la nouveauté du Cabaret Frappé 2009 : des jeunes, en groupe, vêtus de tee-shirts bleus estampillés «  I love Gre  » d’un côté et «  tranquil’été  » de l’autre, déambulant, un peu perdus au milieu des mondanités du Jardin de Ville. Embauchés par la Mutuelle des Etudiants (LMDE), mais salariés par la ville de Grenoble, ils ont pour mission de ramener le calme au centre-ville en raisonnant les fêtards.

  • Cité Viscose à Echirolles : la hausse des charges ne passera pas

    Les travaux réalisés l’an dernier pour installer le chauffage urbain à la cité HLM Viscose ont servi de prétexte à une hausse des loyers, sans pour autant faire baisser les prix du chauffage… L’association des habitant-e-s a demandé des explications au bailleur social OPAC 38 ainsi qu’à la Compagnie de Chauffage, société mixte qui réalise des bénéfices. En attendant des réponses claires, certain-e-s habitant-e-s refusent de payer la régulation de charges exigée par l’OPAC en juillet 2009. « Nous voulons payer le prix juste. Nous n’avons pas les moyens de payer des actionnaires ! »

  • "J’ai visité Minatec"

    On a beaucoup entendu parler de Minatec il y a quelques années, avant et au moment de son inauguration en Juin 2006. Ses promoteurs s’extasiaient alors à longueur d’articles sur ce futur «  premier centre européen pour les micro et nanotechnologies  », allant tirer l’agglomération grenobloise vers le haut de la compétitivité internationale.

  • L’école de commerce va sauver le monde !

    «  On a fait un freeze pour avoir une retombée médiatique et on a vendu des stylos tout l’après-midi pour financer nos actions de solidarité envers les pauvres en France et les pays du Sud.  » Sous la pluie de ce mardi 15 septembre, l’étudiant de GEM (école de commerce de Grenoble) membre de l’asso de l’école SOS (Savoir Oser la Solidarité) ne doute pas de la réussite de leur action.

  • L’ultra-libéralisme rentre dans les cordes des Musiciens du Louvre

    C’est officiel depuis fin août : Pascal Lamy est le nouveau président des Musiciens du Louvre, l’ensemble grenoblois de musique baroque et classique dirigé par Son Excellence Marc Minkowski.
    L’occasion de rappeler le curriculum vitae de ce socialo-ultra-libéraliste, très symbolique de l’évolution d’une certaine gauche.

  • Bachelut embêté par Chapuzot

    Il y a 124 ans dans Le Postillon de l’Isère : Surfant sur la mode estivale suivie par plusieurs quotidiens nationaux d’exhumer ses archives, nous reproduisons tel quel un article du Postillon n°2, datant du 24 mai 1885.

  • Industries partout, baignade nulle part

    «  Les eaux de baignade sont de bonne qualité en Isère  ». La Préfecture – relayée par les médias locaux – s’est enorgueillie, en plein milieu du caniculaire été grenoblois, de la «  bonne qualité microbiologique des 25 baignades répertoriées dans le département  » (communiqué de presse du 7 août)

  • De l’eau pour les puces éleCtroniques mais pas pour les légumes

    Suite à un printemps et un été avares en précipitations, les nappes phréatiques de l’Isère sont comme les caisses de la ville de Grenoble après une candidature ratée aux JO : vides. Ou presque. Alors le peu d’eau qu’il reste, la Préfecture a décidé d’en prendre soin en prenant des mesures de restriction. Depuis fin août, la quasi-totalité du département est placée en «  sécheresse aggravée  », ce qui implique interdiction totale de l’arrosage individuel ou communal et de l’irrigation agricole.

  • Les poumons sauvés par la crise

    N’avez-vous pas trouvé ça bizarre ? Des mois de beau temps, très peu de pluie et de vent, et pas de pic de pollution dans la cuvette... Des températures frôlant régulièrement les 40°, et seulement deux jours – entre juin et août – de limitation de vitesse dans la cuvette. « Normalement, avec de telles chaleurs, on devrait déjà avoir limité les vitesses maximales autorisées », explique Marie-Blanche Personnaz directrice de l’Ascoparg (association pour le contrôle et la préservation de l’air dans la région grenobloise).

  • L’Isère : premier sur la délation ?

    Ca fait toujours plaisir d’avoir des nouvelles des «  copains d’avant  » : Jean-Claude Borel-Garin, ancien Directeur Départemental de la Sécurité Publique en Isère est parti depuis début mars prendre la tête de la police de l’Essonne. Le super-flic vient de mettre en place un système de délation par Internet (ou il suffit d’envoyer un mail pour dire tout le mal que l’on pense de son voisin), créant une polémique médiatique.

  • Bienvenue à Pont-de-Claix

    Les jours se suivent et les alertes se ressemblent à Pont-de-Claix, connue internationalement pour sa plateforme chimique. Le 1er septembre, une équipe de rugby s’entraînant au sud de la plate-forme a ressenti une forte odeur chimique, piquant les yeux.

  • Un projet GIANT pour les patrons

    Quel lieu a choisi Jean Therme, le directeur du CEA-Grenoble, pour dévoiler les nouveaux plans de GIANT - Grenoble Isère Alpes Nano Technologies -, projet de développement scientifique et de requalification urbaine de la presqu’île ?