La plume dans la plèbe
Le recyclage, c’est pas triste ! Pour les ordures comme pour les journalistes. Claude Francillon vient de faire très fort : juste après avoir arrêté sa carrière de « journaliste » (il a été notamment correspondant local pour Le Monde et Le Point), il vient de se présenter aux dernières élections municipales à Corenc, un des « ghettos du gotha » de l’agglomération grenobloise. Dans Le Daubé (23/01/2014), celui qui a cofondé le master journalisme de Sciences-Po Grenoble explique ses motivations : « J’étais un ayatollah de l’information, que je dissociais fondamentalement de la communication. Eh bien, l’heure de la retraite ayant sonné, j’ai voulu en faire, pour voir...(...) J’ai tellement vu les politiques fonctionner, j’ai envie de porter la plume dans la plaie’’ jubile-t-il d’avance ». Après s’être abstenu pendant toute sa carrière de journaliste de « porter la plume dans la plaie » - surtout envers le Parti socialiste omnipotent à Grenoble - voilà que l’envie lui prend au moment de son entrée en politique, en même temps que celle de « faire de la communication » pour sa liste estampillée « divers-gauche ». Albert Londres, reviens, on n’y comprend plus rien !