courrier des gens qui nous lisent

Barnier crétin des Alpes

« Depuis la nomination du Savoyard Michel Barnier (né à La Tronche) au poste de premier ministre, certains médias ont ressorti le surnom donné par certains de ses adversaires politiques : le « crétin des Alpes ». Nous nous insurgeons de l’injure faite à la réputation des crétins des Alpes en les comparant à un tel personnage arriviste. Michel Barnier n’a rien à voir avec nos illustres prédécesseurs qui n’avaient jamais bougé de leurs montagnes, se contentant d’en profiter tranquillement. Michel Barnier aime se présenter comme « un paysan, un montagnard » alors qu’il a passé sa vie dans les grandes écoles et autres cabinets ministériels. Toute son action dans les montagnes a été d’accélérer leur artificialisation, notamment avec les Jeux olympiques d’Albertville de 1992 dont il fut le co-organisateur. Nous pensons que la voie montrée par les crétins des Alpes – être improductif, sans ambition, heureux d’un rien – est beaucoup plus saine que celle tracée par Michel Barnier, tristement banale de nos jours. Aussi nous demandons aux médias de ne plus insulter les crétins des Alpes en les comparant à Michel Barnier » Le SDMCA (syndicat de défense de la mémoire des Crétins des Alpes).

Champagne tiède

« Cher Postillon. Dis-moi, dis-moi, on ne t’a pas reconnu parmi les 200 invités à la grande sauterie de rentrée du Dauphiné Libéré. Nul doute que notre torchon préféré, monument de rigueur et d’indépendance, ne t’a pas invité parce que tu « parles que de mauvaises nouvelles » et que t’es un peu « fouille- merde ». Il est proprement hallucinant de constater que Le Daubé, non content de cultiver une connivence anti-déontologique affligeante tout au long de l’année avec tous les potentats locaux, se permet même de l’afficher et de la mettre en scène en publiant une farandole de photos toutes plus compromettantes les unes que les autres. On voit ainsi défiler les représentants (surtout des mecs, hein) des lobbys nucléaires, des sports d’hiver, des JO 2030 mais aussi, évidemment, des start-uppers, des communicants et des managers. De journalistes, point. Haaa, le marigot du pouvoir local... Ça fleure bon le brassage culturel : l’amateur de cocaïne côtoie celui de havanes et de cognac vieux, le traileur névrosé, la cultureuse aux ordres. Quelques points communs existent pourtant entre tout ce petit monde : la certitude d’être des winners, l’obsession du pognon et, partant, une méfiance crasse envers toute velléité de changement social, surtout dans le sens de la justice sociale ou écologique. Bande de tocards. Pour rien au monde je ne boirais de votre champagne tiède. » X

La légion du déshonneur

« Trop bien votre article sur la famille Ytournel [dans Le Postillon n°72, à propos de l’homme politique tronchois et membre des Républicains Edouard Ytournel], nous étions bien sûr au courant de ce vol et détournement d’héritage, il fallait le faire connaître car il s’agit là de pratiques de voyous. Par contre, un oubli de votre part est la remise de l’insigne de chevalier de l’ordre national du Mérite à M. Ytournel Edouard qui n’a jamais rien foutu… de sa vie. Comme quoi avec les réseaux on obtient tout. » Un admirateur de la famille Ytournel.

Le Postillon : joint à ce courrier, une copie de l’annonce de la remise de l’insigne de chevalier de l’ordre national du Mérite, ayant eu lieu le 16 novembre 2012, par l’ancien sénateur Guy Pierre Cabanel et l’ancien député Philippe Langenieux-Villard. Décidément ce rentier d’Ytournel n’a qu’un seul mérite : avoir un paquet de fric et… que de la gueule ! Alors qu’il a annoncé à un journaliste avoir porté plainte contre nous suite à notre article, nous n’avons toujours aucune nouvelle d’une démarche judiciaire.

Groupusculesd’extrêmes Breton.nes ???

« Cher Postillon. Depuis bientôt un an, différents indices laissent à penser que des éléments radicalisés de la mouvance d’extrême-Bretagne (voire Finistérienne) agissent à Grenoble autour de la gare. Résultat de passages éclairs dans la capitale des Alpes, ou d’une organisation clandestine de grande envergure à l’implantation tentaculaire ? Les crêperies de la cuvette serviraient-elles de base arrière au mouvement de libération du beurre salé ? Je laisse vos équipes de choc faire la lumière sur ces questions qui préoccupent toustes les Grenoblois.es. » Jean-Michel Parano.