Solidarité avec les hôtels 4 étoiles
Isabelle Girod-Alteirac, présidente du club hôtelier de Grenoble, nous apprend dans Le Journal des Entreprises (décembre 2010) que « depuis 2007, Grenoble enregistre 450 chambres supplémentaires en résidences hôtelières, créant une surcapacité de cette offre. On compte un appartement pour 2,6 chambres d’hôtel sur Grenoble, comparativement à 1 appartement pour 15 chambres d’hôtel en moyenne en France. » Pourtant, dans le même article, Philippe de Longevialle, adjoint à l’urbanisme à la ville de Grenoble et ancien agent immobilier, s’inquiète : « je pense que nous manquons de quatre étoiles haut de gamme pour la clientèle d’affaires de passage. En cas de gros congrès, il est difficile de loger tous les gens autour d’Alpexpo ; ils sont parfois obligés d’aller jusqu’à Chambéry. Nous améliorons l’attractivité de Grenoble, l’hôtellerie doit suivre ». C’est effectivement un gros problème, qui résonne avec l’éditorial de Michel Destot dans le dernier numéro des Nouvelles de Grenoble : « La sortie de crise se fait douloureusement attendre dans notre pays. Notre engagement n’en est que plus fort : répondre aux besoins immédiats des Grenoblois, et plus particulièrement des plus démunis, en renforçant nos politiques de solidarité (...) ».