Popolitique, le parti qui avait tout prévu
Le Parti Popolitique a fait campagne pour les municipales grenobloises avec des engagements souvent qualifiés de « farfelus » (voir Le Postillon n°54). Au moment du dépôt des listes, le Parti Popolitique a finalement jeté l’éponge pour des raisons financières (« nous refusons d’accorder une telle importance pécuniaire à ce jeu auquel on ne croit même pas ») tout en demandant aux autres candidats de se retirer de la campagne et « d’annuler ces élections grotesques une bonne fois pour toutes ». Si les candidats n’ont pas moufté à cette proposition, c’est finalement le coronavirus qui a abrogé le spectacle électoral. Et ce n’est pas la seule proposition popolitique qui a abouti pendant cette période : l’annulation du Grenoble street art festival, la fermeture de la Belle électrique (que les candidats voulaient reconvertir en salle polyvalente), l’interdiction de contrôle des titres de transport (devenue effective pendant tout le confinement) ou la distribution gratuite de protections hygiéniques (effectuée par le Crous Grenoble Alpes mi-avril). Mi-mai, avec le sabotage de trois antennes-relais, c’est près de 100 000 abonnés qui ont été privés de réseau pendant plusieurs jours : l’engagement de transformer Grenoble en « ville bas-débit » a été brièvement tenu. Restent toutefois l’installation de 22 cabines téléphoniques, la dissolution de la Métropole, l’ouverture de la piscine Jean Bron à l’année, les ardoises et les craies pour remplacer les pubs, etc. Les prochains mois risquent d’être encore surprenants.