Le Crédit Coercitif
Suite à notre article sur le Crédit coopératif, plusieurs lecteurs nous ont fait part de « pratiques ahurissantes » de la part du centre grenoblois, allant pour une personne jusqu’à une radiation aux raisons inexpliquées. Certains l’ont même rebaptisé le « crédit coercitif ». Par ailleurs, un lecteur nous a fait parvenir les rémunérations des dirigeants, et c’est vrai qu’elles font rêver : Jean-Louis Bancel, président du conseil d’administration, a par exemple touché 336 000 euros pour l’année 2015, quand François Dorémus, directeur général, a eu droit à 655 000 euros en 2015, année de son départ à la retraite. Le Code du travail énonce pourtant qu’« au sein des entreprises solidaires (…) la moyenne des sommes versées aux cinq salariés ou dirigeants les mieux rémunérés n’excède pas (…) cinq fois la rémunération annuelle perçue par un salarié à temps complet ». Mais c’est vrai que le Crédit coopératif n’est pas une « entreprise solidaire », elle se définit juste comme « la banque de l’économie sociale et solidaire de ma région ». Une nuance qui lui permet d’être vraiment solidaire avec ses dévoués dirigeants.