La Marianne d’or, un prix insignifiant
Le grand bal des prix pipés continue pour Grenoble et son mandarin. Destot s’est vanté d’avoir reçu fin 2010 la « Marianne d’Or 2010 du Développement Durable », comme s’il s’agissait d’une grande performance. Or ce trophée a l’air d’être – au mieux – une bonne plaisanterie. Il s’agit essentiellement le passe-temps d’un seul homme Alain Trampoglieri, qui distribue des trophées comme d’autres racontent des blagues, c’est-à-dire quasi-exclusivement à ses amis. Aidé par un jury de maires, il a remis cette année des « Marianne du Développement Durable » à une vingtaine de maires, dont d’incontestables écologistes comme Patrick Balkany (maire UMP de Levallois-Perret) ou Xavier Bertrand (maire UMP de Saint-Quentin). Autant dire que le bien-fondé de ses choix est incontestable surtout quand on se souvient qu’il avait remis, en 1984, une « Marianne d’Or de la Démocratie locale » pour la communication municipale de Carignon, qui sera quelques années plus tard mise en cause judiciairement...
Rappelons également qu’en 2009, Destot avait reçu avec fierté des mains de Jean-Louis Borloo, alors ministre de l’Écologie, le « Grand prix écoquartiers » pour la caserne de Bonne, ce qui avait suscité moult articles élogieux dans les médias. Aucun n’avait cependant trouvé bon de se pencher sur la composition du jury, qui contenait, outre de grandes entreprises à la conviction écologiste profonde (EDF, Veolia, la Lyonnaise des Eaux,....), un architecte payé par la ville de Grenoble, deux adjoints municipaux et... Destot en personne. (voir Le Postillon n°3, décembre 2009).