Le syndicat étudiant UNEF ne sait plus quoi faire de ses sous. La section grenobloise vient par exemple de dépenser bêtement 4,38 € pour envoyer un recommandé au Postillon au mois de juin dernier. La raison de cette missive : une protestation aussi floue que vaine suite à la parution dans le numéro quinze du Postillon (avril 2012) d’un article intitulé « EVE : une tentative de putsch avortée ». Cet article relatait une assemblée générale de l’Espace de Vie Étudiante et les comportements des membres de la section grenobloise du syndicat étudiant, ne reculant devant aucune manœuvre pour essayer de garder le contrôle sur le lieu étudiant. Ils y sont d’ailleurs finalement parvenus en récupérant la gestion du lieu par leur nouvelle association Sève. Dans sa lettre, la présidente de l’UNEF Katia Bacher regrette : « La manière dont vous rapportez certains faits concernant notre action vis-à-vis de l’Espace de Vie Etudiante dans cet article est subjective et remet en cause la probité de notre organisation » et exige « d’exercer notre droit de réponse » en publiant leur communiqué de presse. Le problème, c’est que ce communiqué ne répond en rien aux faits relatés dans notre article et se contente de ressasser le discours officiel de l’UNEF sur cette sombre affaire, les secousses agitant EVE ayant fini par être déjà relatées dans Le Daubé. Nos lecteurs comprendront donc tout-à-fait que nous leur épargnions la lecture de ce laborieux communiqué, se clôturant – en guise d’aveu de faiblesse ? – sur une menace juridique digne de n’importe quel homme politique corrompu : « Par ailleurs, nous n’accepterons pas de nouvelles attaques diffamatoires à l’encontre de la première organisation étudiante. L’UNEF saisira les tribunaux si nécessaire afin de faire valoir son droit ». Pour dépenser 4,38 € supplémentaires ?
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