Comment encore faire gagner des voies à la droite et l’extrême-droite ? La gôche et les macronistes ont trouvé une arme encore plus efficace que les petites polémiques quotidiennes. La mise en place des ZFE (zones à faibles émissions), imposée par l’État et mise en place par la gauche locale, offre un boulevard aux élus LR ou RN. On le rappelle, cette ZFE pour les véhicules particuliers va être mise en place à partir de juillet 2023 dans la métropole grenobloise et interdire progressivement aux véhicules les plus vieux – censés être les plus polluants – de circuler. En janvier 2025, 80 000 véhicules (les crit’air 3, 4 et 5) n’auront plus le droit de rouler. Le maire de Voiron de droite Julien Polat a ainsi beau jeu de donner des leçons d’écologie : « C’est aussi la plus grande opération d’obsolescence programmée. Je m’étonne que cela ne choque pas les écologistes. Mettre au rebut des véhicules qui fonctionnent très bien, pour en faire acheter des neufs qui ont un bilan carbone bien plus élevé ? » Comment ne pas être – pour une fois – d’accord avec lui ? Pour essayer de faire passer la pilule, la Métropole a ressorti la fameuse arme de la « concertation » même si la pertinence de la ZFE ne peut pas être discutée, juste des points de détails. Autant dire que les participants hostiles en ressortent encore plus énervés qu’en rentrant... Pour ne pas laisser un boulevard aux organisations de droite, de plus en plus d’organisations de gauche ou indépendantes contestent cette absurde mesure. Le collectif pour la gratuité des transports en commun dans l’agglomération grenobloise a organisé plusieurs débats et une manifestation pour dénoncer cette « fausse solution ». L’union de quartier Berriat Saint-Bruno organisait une soirée le 2 décembre avec trois axes de débats : « Injustice sociale ? Cadeau financier à l’industrie automobile ? Arnaque écologique ? » Les trois, mon capitaine.
Le Postillon ?
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