Accueil > Oct. / Nov. 2014 / N°27

Un gouvernement sans Destot : il n’y a pas d’alternative

Malédiction ! Déjà deux remaniements et le dépité Destot n’est toujours pas rentré au gouvernement. Le pire, c’est que fin août, pour la formation du gouvernement Valls 2, son nom a été cité sur France 2 comme possible entrant ! Juste récompense : dès qu’il peut, il lèche de sa plus belle langue de bois les souliers vernis de Valls. Le matin du remaniement, sur France Bleu (26/08/2014), il a défendu avec ardeur la ligne soutenue par le premier ministre : « Y-a-t-il une autre issue, Nicolas Crozel ? Il n’y a pas d’alternative à la gauche de la gauche : les dernières élections l’ont bien montré. Il n’y a pas de cohabitation possible, de dissolution de l’assemblée nationale : la droite se refuse à travailler avec le président de la république. Il y a donc une nécessité absolue de s’en tenir au cap qui a été fixé. (…) Il n’y a pas d’autre issue que celle qui a été décidée. On peut dire qu’on a peut-être perdu du temps depuis deux ans mais il n’y a pas d’alternative, ni à gauche, ni à droite ». Peine perdue : même après avoir paraphrasé Margaret Thatcher, et tué la politique en faisant croire qu’il n’y a pas d’autres choix économiques, Destot est encore resté à la porte du gouvernement. Le pauvre s’ennuie tellement qu’il multiplie les posts sur son blog – mêlant « selfies » de lui transpirant à un sommet et avis personnel sur le championnat de France de football. Est-ce que quelqu’un pourrait lui trouver une place honorifique nationale – une commission inutile, une mission futile ou n’importe quoi - pour l’occuper et le consoler un peu ?

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