Pour la séparation de Google et de l’éducation nationale
Suite au même article sur les tablettes dans les collèges, une lectrice nous a informés de l’expérimentation Chromebook, menée notamment à l’école de Theys sur les balcons de Belledonne. Les écoles primaires sont elles aussi envahies par les écrans, mais cette fois c’est Google qui a décroché le gros lot en commercialisant auprès de l’éducation nationale un petit ordinateur-tablette appelé Chrome-book. Cette lectrice analyse : « ce projet donne l’exclusivité à Google pour l’enseignement du numérique en classe. Cette expérience si elle est validée, pourra être étendue à toutes les écoles de France, avec l’assentiment du ministère de l’éducation. Google se frotte les mains : avec les Chromebooks, Google fournit une suite de logiciels ou d’applications dont elle est le propriétaire. En entrant dans nos écoles, la firme Google initie nos enfants à ses produits, à sa philosophie. Elle pourra ainsi récupérer plus tard de nouveaux consommateurs. (je vous rappelle que Google est coté en bourse, précipitez-vous pour acheter des actions et spéculez sur le dos des générations futures !). » Et pendant ce temps-là, même Le Figaro (17/05/2017) titre sur « l’explosion des troubles chez les tout-petits surexposés aux écrans ».