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« Non, mais arrête de fourguer ta came… » « alors, tu fais ton business ? Tu vends ta soupe ? » « Capitaliste ! (parfois suivi d’un crachat par terre) » Les vendeurs à la criée du Postillon (enfin un journal payant !) entendent souvent ce genre de remarques, sur le ton de la blague ou sur un ton sincèrement outré. D’où émanent ces remarques ? De journalistes n’ayant jamais eu à « vendre leur came », leur employeur étant financé par la pub et les aides d’État. D’inconnus stupéfaits qu’on vende le journal au milieu du cortège pour Charlie défilant le 11 janvier 2015 (c’était pourtant un hommage raffiné : Cavanna et Choron, les fondateurs de Charlie, se sont rencontrés en vendant le journal Zéro à la criée). De potes qui bossent dans des associations fonctionnant uniquement sur subventions... Alors que la France vient de placer un banquier à l’Élysée, il est temps de réhabiliter le pognon ! Suivons les préceptes du grand philosophe macroniste Booba : « Ceux qui n’veulent pas faire de business, je vous en prie, descendez là ». Donc on recherche toujours des vendeurs et vendeuses pour porter haut les valeurs du business et de la liberté. Écrire au journal.