On n’arrête pas le progrès… et les inepties l’accompagnant. Le Daubé (5/5/2023) nous apprend que le lycée Stendhal a organisé une table ronde sur le thème de « la pollution numérique ». « L’objectif était de sensibiliser les lycéens à la pollution numérique dont l’impact écologique énorme est un sujet d’attention croissant. » Parmi les intervenantes, une certaine Mathilde Riant, post-doctorante au laboratoire Ageis (Autonomie, gérontologie, e-santé, imagerie et société), qui « a présenté une solution en développement pour aider les jeunes à mieux maîtriser leur utilisation des écrans ». Un nouveau programme de prévention « pas d’écran avant 18 ans » ? Pas du tout ! Il s’agit en fait d’une nouvelle appli… « Nommé “Phoenix Health”, cet outil multiplateforme propose des défis non numériques au quotidien (lire, faire ses devoirs, aller au musée, faire du sport) validés par les capteurs du téléphone pour débloquer ensuite ses applications favorites. » Quelle haute estime de la jeunesse, considérée comme tellement dépendante des écrans, au point d’en avoir besoin même pour s’en passer… Rien d’étonnant à ce délire technophile quand on sait que ce « dispositif médical contre l’addiction aux écrans » a été développé par Linksium, la société d’accélération des transferts technologiques de Grenoble Alpes. Le genre de structure participant activement à ce terrible constat présenté dans le « contexte » de Phoenix Health : « De nos jours, les écrans sont omniprésents dans notre quotidien. 11 % des adolescents de 11-14 ans et 23 % des 15-17 ans passent plus de 7 heures par jour dessus. L’un des freins évoqués pour lutter contre l’addiction aux écrans est le risque de rechute dans le quotidien. » Les pyromanes font donc maintenant croire qu’ils veulent jouer aux pompiers, ce dispositif faisant même l’objet d’une « étude clinique dans le département de l’Isère », d’où sa présentation dans les lycées. Encore une anecdote illustrant le rapport de plus en plus maladif aux écrans et à la vie virtuelle, gâchant tant de jeunesses. Il y a tant de choses à débrancher, à commencer par ce genre de remède… Fuyez, jeunesse : la vraie vie est loin des écrans !
Le Postillon ?
Le journal papier Le Postillon
Après avoir existé entre 1885 et 1886, Le Postillon a ressurgi depuis mai 2009, avec pour unique business plan d’occuper le créneau porteur et néanmoins complètement délaissé de la presse locale critique. Devant l’ampleur de la tâche, nous nous concentrons sur des sujets locaux et parlons presque exclusivement de Grenoble et sa cuvette. Aucune association, organisation ou parti politique n’est parvenu jusqu’ici à nous convaincre de devenir son journal de propagande. Et malgré les nombreuses sollicitations, nous avons refusé toute entrée dans notre capital : nous sommes donc complètement indépendants.
Le site internet du Postillon
Bienvenue sur un SITE-ARCHIVE. Le Postillon n’est pas un média internet, mais uniquement un journal papier de Grenoble et sa cuvette. À contre-courant de la vague numérique, nous tenons à faire exister avant tout un objet dans la vraie vie, qui sent l’encre et qu’on peut se passer de main à main.
Plutôt que de se fatiguer les yeux derrière un écran, nous vous conseillons vivement de vous procurer les exemplaires papier de notre journal (voir « Où le trouver ») que vous pourrez ensuite tranquillement déguster sur une terrasse au soleil ou sous la couette.
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