Au Postillon, on n’est pas vraiment enthousiastes par rapport au développement du numérique et de la vie virtuelle. Une position « réactionnaire » qui nous vaut régulièrement de grandes discussions, où on nous affirme des trucs du genre « Le numérique, c’est génial », « Non mais tu te rends pas compte, on peut savoir tout sur tout en trois clics », « C’est beaucoup plus facile pour s’organiser, pour convaincre les gens, pour faire passer des idées. » Bref, on serait bien mignons mais quand même le développement de la vie virtuelle aurait fait « progresser l’humanité ». Une progression flagrante au vu des résultats des dernières élections à plusieurs endroits dans le monde, où l’accession au pouvoir de personnages sinistres (Trump ou Bolsonaro) a été facilitée par les réseaux sociaux, et la diffusion massive de fausses nouvelles ou de discours anxiogènes. Début novembre, en France, un « commando d’ultradroite » prévoyant d’assassiner Macron a été arrêté avant de passer à l’acte, selon la police, qui affirme aussi que ce commando était dirigé par un habitant de Saint-Georges-de-Commiers. Un bon reportage du Daubé (8/11/2018) dans cette paisible bourgade située à une vingtaine de kilomètres de Grenoble nous apprend que cet homme n’est pas connu de ses voisins ou des commerçants du coin, et qu’il n’a jamais affiché ses idées dans la vraie vie. Il était par contre très actif sur les réseaux sociaux, où il appelait à la guerre civile et faisait la promotion du « combat » présenté comme « inévitable ». S’est-il « radicalisé » à cause de Facebook et de Twitter ? On n’en sait rien, mais ce qui est sûr, c’est que ces réseaux sociaux favorisent le développement de comportements asociaux, où les gens se renferment derrière leurs écrans à gober n’importe quelles conneries plutôt que d’aller les confronter dans la vraie vie. Éteignez tout, et le monde s’allume !
Le Postillon ?
Le journal papier Le Postillon
Après avoir existé entre 1885 et 1886, Le Postillon a ressurgi depuis mai 2009, avec pour unique business plan d’occuper le créneau porteur et néanmoins complètement délaissé de la presse locale critique. Devant l’ampleur de la tâche, nous nous concentrons sur des sujets locaux et parlons presque exclusivement de Grenoble et sa cuvette. Aucune association, organisation ou parti politique n’est parvenu jusqu’ici à nous convaincre de devenir son journal de propagande. Et malgré les nombreuses sollicitations, nous avons refusé toute entrée dans notre capital : nous sommes donc complètement indépendants.
Le site internet du Postillon
Bienvenue sur un SITE-ARCHIVE. Le Postillon n’est pas un média internet, mais uniquement un journal papier de Grenoble et sa cuvette. À contre-courant de la vague numérique, nous tenons à faire exister avant tout un objet dans la vraie vie, qui sent l’encre et qu’on peut se passer de main à main.
Plutôt que de se fatiguer les yeux derrière un écran, nous vous conseillons vivement de vous procurer les exemplaires papier de notre journal (voir « Où le trouver ») que vous pourrez ensuite tranquillement déguster sur une terrasse au soleil ou sous la couette.
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