Le 22 novembre, le directeur du CEA-Grenoble Jean Therme inaugurait, en présence de la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche Geneviève Fioraso, la Plateforme nanosécurité, censée travailler sur les risques autour des nanotechnologies. Plus de sept ans après l’inauguration de Minatec, cette plateforme est avant tout une opération de communication qui n’entend pas s’attaquer au danger des recherches en nanotechnologies, mais plutôt accompagner leur développement. Pour une fois, Le Postillon voulait suivre le troupeau journalistique : on a demandé une accréditation presse à la préfecture pour couvrir l’événement. Après deux relances, le « chef du service de la communication interministérielle » nous répond laconiquement : « je suis au regret de vous informer que nous ne pourrons pas donner suite à votre demande d’accréditation », sans plus d’explications. Pourquoi cette peur irrationnelle ? Est-ce une application rigide du principe de précaution, qui inciterait la préfecture et le CEA à ne pas permettre aux journaux indépendants de suivre leurs recherches ? À l’intérieur, Fioraso explique pourtant à son fan-club composé d’élus, scientifiques et gentils journalistes que « la plateforme démontre que le principe de précaution ne doit pas s’opposer au principe d’innovation » (Grenews, 22/11/2013). Traduction : il ne faut pas que les préoccupations sanitaires ou environnementales entravent le business.
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