Chaque année, les start-upers du monde entier se retrouvent début janvier à Las Vegas, au salon CES (Consumer electronic show). Pendant quatre jours, les créateurs de l’e-monde de demain présentent leurs dernières applications inutiles ou dangereuses. Cette année, le nouveau Grand Guide de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez a fait le déplacement et s’est extasié : « On a parmi les meilleurs start-ups au monde, on a des pépites d’innovation. Je suis vraiment fier de ma région. (…) L’objectif, c’est que les emplois pour notre région, c’est eux. Et donc il faut qu’on mise sur ces pépites de demain. On a cette fierté d’avoir été la région avec la team la plus importante et même avec des élus qui venaient de bords différents. Il y avait des élus de Grenoble, de Lyon, de Saint-Étienne, de Clermont, on était tous ensemble et fiers de nos entreprises. » Et sur les photos, on peut effectivement voir des élus socialistes et Claus Habfast, le vice-président de la Métropole en charge de l’innovation, représentant de « l’autre gauche » de Grenoble. À propos de politique locale ou nationale, le républicain Wauquiez, les socialistes et les écolos-gauchistes de Grenoble n’arrêtent pas de se chamailler. Mais pour soutenir les start-ups, leur pillage de l’argent public (la Région finançait par exemple 40 % du coût du voyage à Las Vegas, selon Wauquiez), leurs innovations ineptes et souvent foireuses, c’est l’union sacrée. Le pire, c’est que ces nouvelles entreprises, en participant à la robotisation du monde, détruiront plus d’emplois qu’elles n’en créeront dans la guerre économique mondiale. Vive les déserteurs !
Le Postillon ?
Le journal papier Le Postillon
Après avoir existé entre 1885 et 1886, Le Postillon a ressurgi depuis mai 2009, avec pour unique business plan d’occuper le créneau porteur et néanmoins complètement délaissé de la presse locale critique. Devant l’ampleur de la tâche, nous nous concentrons sur des sujets locaux et parlons presque exclusivement de Grenoble et sa cuvette. Aucune association, organisation ou parti politique n’est parvenu jusqu’ici à nous convaincre de devenir son journal de propagande. Et malgré les nombreuses sollicitations, nous avons refusé toute entrée dans notre capital : nous sommes donc complètement indépendants.
Le site internet du Postillon
Bienvenue sur un SITE-ARCHIVE. Le Postillon n’est pas un média internet, mais uniquement un journal papier de Grenoble et sa cuvette. À contre-courant de la vague numérique, nous tenons à faire exister avant tout un objet dans la vraie vie, qui sent l’encre et qu’on peut se passer de main à main.
Plutôt que de se fatiguer les yeux derrière un écran, nous vous conseillons vivement de vous procurer les exemplaires papier de notre journal (voir « Où le trouver ») que vous pourrez ensuite tranquillement déguster sur une terrasse au soleil ou sous la couette.
Si nous avons décidé de réaliser ce site, c’est pour que les internautes s’intéressant aux sujets que nous avons traité puissent trouver nos écrits. Vous ne pourrez pas poster de commentaire car nous ne voulons pas perdre notre temps à modérer. En revanche, nous lirons avec plaisir toutes vos réactions, emballées ou énervées, par courrier postal ou par mail.
Si notre journal est payant, l’accès à notre site est libre. Profitez-en bien car chacun sait que la presse gratuite est vendue.
Ce site web a été réalisé et est hébergé en partenariat avec Grésille. Sa réalisation et son hébergement reposent sur des logiciels libres issus des contributions de plusieurs dizaines de milliers de personnes.
Contact
Pour nous envoyer vos vrais courriers :
Le Postillon
42 avenue Jean Jaurès
38600 Fontaine
Et les virtuels :
lepostillon@gresille.org
Pour nous parler : 04 76 94 18 65