Accueil > Février 2014 / N°24

Courrier des lecteurs et rectificatif

Salle d’attente

« Ci-joint un chèque de 15 euros pour un abonnement au Postillon histoire de changer de Paris Match, Autojournal ou Gala dans la salle d’attente de mes associés. » Docteur P.H.

Si on habite Grenoble, aime-t-on forcément Michel Destot ?

« Je souhaite réagir à votre série de sujets relatifs à la page Facebook de la ville de Grenoble. Tout ce que vous avez mentionné est juste mais je souhaiterais souligner plusieurs choses. La campagne « 70 000 mercis » orchestrée par la ville de Grenoble [NDR : pour se vanter d’avoir 70 000 fans sur Facebook] en partenariat avec son partenaire Eolas à l’automne 2013 confine à l’indécence. (…) Les 70000 likers de la ville de Grenoble ont été acquis pour partie, comme vous l’avez bien souligné, après un accord malhonnête conclus avec Facebook. Au nom de quoi ? « Ville de Grenoble » n’appartient à personne. Grenoble est juste un terme original qui n’appartient qu’au lieu lui-même et par voie de conséquence à tous les Grenoblois. Il est totalement scandaleux que la municipalité actuelle s’en prévale au point de s’octroyer les voix de personnes non consentantes. C’est comme si on disait que si on habite Grenoble, on aime forcément Michel Destot. C’est de l’abus pur et simple. Et il est juste de s’en indigner très haut et très fort. (…) Cette situation indécente résulte d’une communication politique non maîtrisée aux mains de petits soldats à l’esprit fascisant et prêts à tout pour gagner des scores à la manière des obèses qui, pour rejoindre le Guiness des Records, s’empiffrent jusqu’à ce que mort s’en suive ». Anonyme.

Rectificatif dévoué

Pendant la brocante Saint-Laurent du mois de décembre, un de nos crieurs a eu le plaisir de tomber sur Gérald Dulac, le fondateur d’Eolas, boîte grenobloise vendant différents services informatiques (« digital services », « hébergement » et « développement d’applications ») dont nous avons parlé dans le dernier numéro (article « Surtout, n’allez pas sur notre site internet ! »). Charmant vieil homme avec qui notre vendeur a discuté pendant près d’une demi-heure, débattant ardemment sur les méfaits de la vie numérique. Forcément, quelques détails de notre article n’ont pas plus à Gérald Dulac. Il a été particulièrement agacé quand il a lu « Eolas est maintenant dirigé par son dévoué fiston Frédéric Dulac » : « Dévoué.... c’est dégueulasse de dire ça ! Vous ne le connaissez pas ! Il n’est pas comme ça ». Nous nous excusons pour cette méprise et publions prestement ce rectificatif : Frédéric Dulac n’est pas dévoué à son père.