Courrier des lecteurs
Et vous ?
Merci d’exister et de continuer à vivre le plus longtemps possible. Vous nous donnez un peu d’oxygène et d’humour dans notre cuvette qui en a bien besoin. Bravo pour l’éditorial. Dans le cadre de mes responsabilités associatives, on me pose parfois la question : « Que faites-vous concernant tel ou tel problème ? » Je réponds alors avec un grand sourire : « Et vous ? » J.D.
Rien à attendre ?
La commémoration de nos dix ans – qui a débuté avec un concert sauvage sur le toit du bâtiment abandonné de l’ancien IGA (Institut de géographie alpine) – nous a valu ce courriel énervé (au passage, chapeau à la personne qui est parvenue à monter en fauteuil) :
« Adieu et merci pour rien. C’est sympa d’organiser des réunions dans des endroits inaccessibles pour les personnes à mobilité réduite (tout ça pour des raisons vaguement paranoïaques). Atteint de la maladie de Sudeck, pas question de crapahuter pour monter vers le Rabot. Vu mon poids (environ 100 kg), également lié à la maladie, pas question de me porter. De toute façon, j’ai horreur de ça.
De plus le 1er mai, pas de bus, mais pas de bagnole, non plus (pour une fois que cela aurait servi). Cela m’a fait penser à la fois où l’on m’a refusé de monter dans un avion. Comme j’ai perdu mon travail en raison de la maladie, mon bonheur est complet.
Mais, bon ça va, cela a du bon... Je me suis fait mon opinion... Décidément même chez ceux qui dénoncent le cauchemar de notre société, il n’y a pas grand chose à attendre, non plus. Encore un truc à oublier ! Adieu. » JPC.
Journal de Grenoble et du monde entier
Vous trouverez ci-joint un chèque de 50 € pour m’abonner à votre journal, à partir du n°50, plus un petit soutien, car bien qu’étant retraité et donc ponctionné de partout, je tiens à vous aider, même modestement. Vous direz, pourquoi un Tarbais s’abonne au Postillon, journal de Grenoble ? Eh bien, parce que les articles que vous traitez, la métropole, le CHU, la Poste… on retrouve les mêmes problématiques dans nos Pyrénées. Dans beaucoup de vos articles que je lis avec délectation, il me suffit de remplacer un de vos noms de député, président de com’ com’… par un des miens d’ici et le résultat est le même ! Donc, à mes yeux vous faites œuvre universelle (un peu comme Le Canard Enchaîné).
Je vous ai connu par l’intermédiaire de ma fille qui a fini ses études à Grenoble cette année et qui m’amenait donc régulièrement Le Postillon. N’ayant plus cette source d’approvisionnement, je m’abonne. Je regrette de ne pas fêter les 10 ans avec vous… ç’aurait été amusant… mais pour venir à vélo… 700 kilomètres… ça fait un peu beaucoup. M.