Manifestations, banderole sur la Bastille, autocollants, campement dans un camion devant le lycée, badges, occupation du lycée, rassemblements devant le rectorat, blocage du bureau du proviseur, affiches, contre-expertise, pétitions, occupation de la mairie, blocage de la route devant le lycée.... Le collectif « Mounier », regroupant élèves, personnel du lycée et parents d’élèves s’opposant à la disparition de ce lycée de Grenoble, a décroché la palme du plus grand nombre d’actions d’organisées ces derniers mois dans la région, tout en continuant à assurer et suivre les cours de manière à peu près normale. Et dire, comme s’est étonné mon voisin « qu’ils font ça pour sauver leur bahut. À leur âge, moi j’avais plutôt envie de le brûler. » Mais depuis que le recteur les a copieusement insultés dans Le Daubé, le bien-fondé de leur lutte ne peut plus être questionné : « Ceux qui prétendent que la fermeture de Mounier a pour but de faire des économies ou alimentent le débat complètement débile d’un lycée de trop sur Grenoble feraient mieux d’aller voir un psychiatre », s’est permis le recteur Olivier Audéoud le 29 novembre. Une déclaration représentative du mépris plus ou moins voilé des différentes autorités (conseil régional, rectorat, municipalité...) pour les « Mounier » qui ont l’outrecuidance de ne pas croire les experts – payés par ces autorités – ayant affirmé la nécessité de la rapide démolition du bâtiment. Alors « la lutte continue », comme on dit à la CGT, et la désillusion envers les institutions s’accroît. Entre deux AG, certains professeurs mobilisés se demandent « comment dire à nos élèves d’aller voter quand on voit comment les élus nous roulent dans la farine ? » Excellente question qui ferait un bon sujet pour le prochain bac.
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