Brèves salivaires
A quand le cumul des mandales ?
Migaud, parti pour Paris, laissa trois fauteuils dorés locaux vacants. Le premier, la mairie de Seyssins, revint à son premier adjoint Michel Baffert. Le second, son poste de député, se disputera lors d’une élection à venir. Mais le plus convoité était le troisième, la présidence de la Métro, notre tendre et chère communauté d’agglomération. Ce poste de pouvoir suscita l’appétit de plusieurs requins socialistes, parmi lesquels notre bien-aimé maire de Grenoble Michel Destot. Il faut dire que le jeune homme ne sait guère comment occuper ses journées, n’étant que maire, député, président de l’Association des maires de grandes villes de France (AMGVF) et président du Conseil national du PS. Il aurait donc assurément pu consacrer tout le temps nécessaire à ce poste, mais – malheureusement - après des jours de réflexions et consultations, il laissa la place à Marc Baïetto. Ce dernier, ayant autant de casquettes qu’André Vallini a de lunettes différentes (voir Le Postillon n°4), en abandonna finalement une, la présidence du SMTC (le syndicat des transports). On voit que le Parti Socialiste a décidé de stopper le cumul des mandats : pas plus de 5 par baron.