Un procès inutile
Le verdict a été rendu le 26 novembre et la militante a finalement été relaxée. Ceci est la moindre des choses, vu le vide du dossier et l’arbitraire de l’arrestation, mais ce n’est évidemment pas satisfaisant. Car une fois de plus, à cause d’affabulations de policiers vexés de n’avoir arrêté personne, le débat s’est centré autour des supposés actes d’une personne et non autour du véritable sujet derrière cette action et cette interpellation : le développement de la vidéosurveillance à Grenoble et la légitimité de s’y opposer. Le terrain judiciaire a fait que le démontage de caméras n’a été considéré que comme un acte contraire à la loi alors qu’il est avant tout une action d’utilité publique, relevant de la dignité de ne pas vouloir vivre en liberté surveillée.