On conseille aux lecteurs frustrés par la faible place prise par le sujet STMicro dans ce numéro (on vous avait habitué à mieux) de faire un tour sur le site du collectif STopMicro (https://stopmicro38.noblogs.org/), qui a publié plusieurs textes très documentés (pour répondre à l’enquête publique, analyser les contributions de celle-ci ou « envisager une contraction des activités de ST et de la filière micro-électronique »). Celui intitulé « Life.augmented / Death.augmented. À quoi servent les puces fabriquées par STMicroelectronics et Soitec ? » répond longuement à une des affirmations de l’ineffable vice-président de la communauté de communes Jean-François Clappaz (voir Le Postillon n°69) qui avait assuré dans un débat avec les membres du collectif que les semi-conducteurs fabriqués dans le Grésivaudan servaient à « faire des IRM ». En fait, la longue enquête menée par le collectif peine à trouver la moindre application médicale, le mot IRM n’apparaissant nulle part… 5G, internet des objets, automatisation, reconnaissance vocale, maison intelligente, smart city : la plupart des applications de ST et Soitec servent, soit à la « mort augmentée » (pour les applications militaires), soit à la « vie augmentée », c’est-à-dire « le contrôle ubiquitaire de toute chose, de tout être, de tout mouvement. La volonté de collecter des données, de les “traiter”, pour anticiper, prévoir, en un mot : contrôler. » Aux élus défendant ces industries d’assumer leurs penchants totalitaires...
Accueil > Hiver 2023-2024 / N°71
Dans ce numéro, seulement deux pages sur STMicro
STMicro Maxi contrôle
Le Postillon ?
Le journal papier Le Postillon
Après avoir existé entre 1885 et 1886, Le Postillon a ressurgi depuis mai 2009, avec pour unique business plan d’occuper le créneau porteur et néanmoins complètement délaissé de la presse locale critique. Devant l’ampleur de la tâche, nous nous concentrons sur des sujets locaux et parlons presque exclusivement de Grenoble et sa cuvette. Aucune association, organisation ou parti politique n’est parvenu jusqu’ici à nous convaincre de devenir son journal de propagande. Et malgré les nombreuses sollicitations, nous avons refusé toute entrée dans notre capital : nous sommes donc complètement indépendants.
Le site internet du Postillon
Bienvenue sur un SITE-ARCHIVE. Le Postillon n’est pas un média internet, mais uniquement un journal papier de Grenoble et sa cuvette. À contre-courant de la vague numérique, nous tenons à faire exister avant tout un objet dans la vraie vie, qui sent l’encre et qu’on peut se passer de main à main.
Plutôt que de se fatiguer les yeux derrière un écran, nous vous conseillons vivement de vous procurer les exemplaires papier de notre journal (voir « Où le trouver ») que vous pourrez ensuite tranquillement déguster sur une terrasse au soleil ou sous la couette.
Si nous avons décidé de réaliser ce site, c’est pour que les internautes s’intéressant aux sujets que nous avons traité puissent trouver nos écrits. Vous ne pourrez pas poster de commentaire car nous ne voulons pas perdre notre temps à modérer. En revanche, nous lirons avec plaisir toutes vos réactions, emballées ou énervées, par courrier postal ou par mail.
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