Pour passer le temps en attendant une éventuelle « mission nationale » qu’il espère depuis trois ans, le toujours député Michel Destot a écrit un livre intitulé Ma passion pour Grenoble. Si le terme « livre » correspond à la forme de l’objet qui se vend pour quand même 22 euros, il est très éloigné du contenu, qui est en fait une compilation des billets de son blog. Comme le rédacteur de cette brève s’inflige la lecture de ce blog depuis plusieurs années, il a dû lutter pour ne pas s’endormir dès les premières pages de cet opus. Certains écrivent des livres pour apporter des informations nouvelles, pour faire rêver ou voyager, pour apporter de la matière à penser, par amour de l’écriture ou parce qu’ils sont torturés intérieurement et que la littérature est une catharsis. Michel Destot, lui, écrit un livre pour dire qu’il est très content de lui-même et de tout ce qu’il a fait. Pour remplir deux cent trente pages, c’est un peu faible. Son égocentrisme se fait particulièrement sentir quand l’ancien maire regrette le manque de modèles positifs pour les jeunes. « Comment encourager l’ambition, le courage, l’audace..., avec, pourquoi pas, ce grain de folie parfois salvateur dans des situations qui ressemblent à des impasses ? Aujourd’hui, un jeune peut-il sincèrement déclarer, sans être regardé de travers : ‘‘Je serais chef d’entreprise, maire ou député. On se souviendra de ce que j’aurai créé !’’ ». Selon Destot, pour sortir des impasses, il faut forcément avoir envie de devenir « chef d’entreprise, maire ou député », soit... les trois activités qu’il a exercées. La lecture de son livre donne plutôt envie d’aller chercher « l’ambition, le courage, l’audace » très loin de son modèle de vie.
Contact
Pour nous envoyer vos vrais courriers :
Le Postillon
42 avenue Jean Jaurès
38600 Fontaine
Et les virtuels :
lepostillon@gresille.org
Pour nous parler : 04 76 94 18 65
Le Postillon ?
Le journal papier Le Postillon
Après avoir existé entre 1885 et 1886, Le Postillon a ressurgi depuis mai 2009, avec pour unique business plan d’occuper le créneau porteur et néanmoins complètement délaissé de la presse locale critique. Devant l’ampleur de la tâche, nous nous concentrons sur des sujets locaux et parlons presque exclusivement de Grenoble et sa cuvette. Aucune association, organisation ou parti politique n’est parvenu jusqu’ici à nous convaincre de devenir son journal de propagande. Et malgré les nombreuses sollicitations, nous avons refusé toute entrée dans notre capital : nous sommes donc complètement indépendants.
Le site internet du Postillon
Bienvenue sur un SITE-ARCHIVE. Le Postillon n’est pas un média internet, mais uniquement un journal papier de Grenoble et sa cuvette. À contre-courant de la vague numérique, nous tenons à faire exister avant tout un objet dans la vraie vie, qui sent l’encre et qu’on peut se passer de main à main.
Plutôt que de se fatiguer les yeux derrière un écran, nous vous conseillons vivement de vous procurer les exemplaires papier de notre journal (voir « Où le trouver ») que vous pourrez ensuite tranquillement déguster sur une terrasse au soleil ou sous la couette.
Si nous avons décidé de réaliser ce site, c’est pour que les internautes s’intéressant aux sujets que nous avons traité puissent trouver nos écrits. Vous ne pourrez pas poster de commentaire car nous ne voulons pas perdre notre temps à modérer. En revanche, nous lirons avec plaisir toutes vos réactions, emballées ou énervées, par courrier postal ou par mail.
Si notre journal est payant, l’accès à notre site est libre. Profitez-en bien car chacun sait que la presse gratuite est vendue.
Ce site web a été réalisé et est hébergé en partenariat avec Grésille. Sa réalisation et son hébergement reposent sur des logiciels libres issus des contributions de plusieurs dizaines de milliers de personnes.