Logique
Michel Destot est maire de Grenoble depuis presque 19 ans. Grenoble a connu quinze jours de pic de pollution en décembre 2013 pendant lesquels, selon la directrice d’Air Rhône-Alpes, « il fallait monter à 1500 mètres d’altitude pour respirer un bon air » (Le Daubé, 20/12/2013). Une, deux ou trois fois par an, il y a ces pics de pollution. En juillet dernier, le vice-président de la Métro en charge de l’environnement, Jean-Marc Uhry, a démissionné pour protester contre le « manque de volonté politique de s’attaquer au problème de la pollution atmosphérique » de Destot et Baietto (le président de la Métro). Il est en effet indéniable que l’action de Michel Destot à la mairie n’a rien changé aux problèmes de pollution. Il préfère œuvrer à l’avènement d’une métropole, c’est-à-dire toujours plus d’habitants, de transports, d’entreprises, donc de pollution dans notre chère cuvette. En décembre, Michel Destot est nommé membre de la mission d’information parlementaire sur l’Arctique et l’Antarctique, qui a notamment pour but d’étudier les conséquences du réchauffement climatique. Logique.