Les lecteurs du Postillon s’en souviennent : Jean-Charles Colas-Roy est un fieffé menteur. Interrogé sur le recours aux prud’hommes qu’il avait déposé contre son ancienne société, le nouveau député de la deuxième circonscription de l’Isère avait complètement nié. « Non, je ne suis pas aux prud’hommes » nous avait assuré le macroniste, alors qu’on disposait de documents attestant de l’inverse (voir Le Postillon n°42). Sur un tout autre sujet, il a également enchaîné les contre-vérités. Colas-Roy était pourtant fier d’être le rapporteur de la loi visant à interdire la production d’hydrocarbures et à « sortir la France des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) ». Selon le néo-député, la France avait « envoyé un signal fort au monde » grâce à cette loi votée le 19 décembre dernier. Elle prévoit « d’amorcer la sortie progressive de la production d’hydrocarbures », en « n’attribuant plus de nouveaux permis d’exploration d’hydrocarbures dès maintenant et en ne prolongeant pas les concessions existantes au-delà de 2040 ». Mais en fait, pas du tout ! « La loi “emblématique” défendue par Jean-Charles Colas-Roy fait pschitt », révèle Place Gre’net (14/03/2018). En janvier et février, plus d’une dizaine de décrets autorisant ou prolongeant l’extension de concessions de mines d’hydrocarbures conventionnels ont été signés en France. « Les industriels, au premier rang desquels les Canadiens IPC Petroleum et Vermilion, se frottent les mains, analyse Place Gre’net. Le 2 février, les deux plus gros producteurs d’hydrocarbures en France ont obtenu de nouvelles concessions. Et tant pis pour les belles résolutions, les coups de menton et la petite leçon faite au monde… »
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