Ça doit être un oubli. Mais c’est embêtant quand même : les lecteurs du Dauphiné Libéré n’ont pas pu lire une information pourtant très intéressante. Ne voyons pas le mal partout : l’erreur est humaine. Donc on va réparer cet oubli, surtout pour ceux, qu’on sait nombreux, lisant à la fois Le Postillon et Le Dauphiné Libéré. Le 5 mars dernier, le directeur de ce noble quotidien, Christophe Tostain qu’il s’appelle, a passé la journée en garde à vue. La veille, sa concubine était allée à la gendarmerie pour se plaindre de violences de sa part. « Les gendarmes se rendent à son domicile et trouvent Christophe Tostain “fortement alcoolisé et violent”. Ils se font insulter et monsieur Tostain les menace de “les faire muter”, en raison de ses relations » (France 3, 8/03/2017). Deux jours plus tard, il est déféré pour « violences sur conjoint », placé sous contrôle judiciaire et devrait prochainement passer en procès. Le jour où quelques médias révélaient cette affaire, Le Dauphiné Libéré faisait sa une sur la journée des femmes sans en piper mot. Les syndicats du journal, scandalisés, ont révélé dans un communiqué du 9 mars quelques détails instructifs : « Lors d’une réunion à Grenoble ce jeudi, le PDG s’est exprimé en expliquant qu’il s’agissait d’une affaire privée et qu’il était “serein et confiant” quant à son issue judiciaire. Il a, par la suite, demandé aux salariés “d’être solidaires en cette période difficile pour lui”. Les syndicats du DL sont extrêmement choqués par cette affaire qui ternit l’image de notre journal. Nous comprenons les salariés qui, choqués par la demande du PDG, ont quitté la réunion et nous les soutenons. Nous condamnons l’absence de traitement de ce fait-divers dans les pages du journal. En tant que quotidien régional, le Dauphiné Libéré doit une information transparente aux lecteurs. Au lendemain de la révélation de l’affaire, nous constatons un manquement à cette mission. » Ah bon ? Ce n’était pas un oubli, alors ?
Le Postillon ?
Le journal papier Le Postillon
Après avoir existé entre 1885 et 1886, Le Postillon a ressurgi depuis mai 2009, avec pour unique business plan d’occuper le créneau porteur et néanmoins complètement délaissé de la presse locale critique. Devant l’ampleur de la tâche, nous nous concentrons sur des sujets locaux et parlons presque exclusivement de Grenoble et sa cuvette. Aucune association, organisation ou parti politique n’est parvenu jusqu’ici à nous convaincre de devenir son journal de propagande. Et malgré les nombreuses sollicitations, nous avons refusé toute entrée dans notre capital : nous sommes donc complètement indépendants.
Le site internet du Postillon
Bienvenue sur un SITE-ARCHIVE. Le Postillon n’est pas un média internet, mais uniquement un journal papier de Grenoble et sa cuvette. À contre-courant de la vague numérique, nous tenons à faire exister avant tout un objet dans la vraie vie, qui sent l’encre et qu’on peut se passer de main à main.
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