Actualités

  • Un nouveau hors-série : STMicro, gros dégâts des eaux

    Suite à quelques demandes, nous avons publié pour la manif « De l’eau, pas des puces » du 1er avril dernier un recueil de tous nos articles autour de STMicro & l’eau. Après un premier tirage épuisé, de nouveaux exemplaires, augmentés par quelques articles parus dans ce numéro, seront disponibles début juin. Ce livret de 36 pages est idéal pour faire réfléchir votre cousine salariée à STMicro ou votre voisin défendant mordicus l’industrie de la microélectronique... Disponible pour quatre euros frais de port compris en nous envoyant votre règlement (en liquide ou en chèque) à Le Postillon, 42 avenue Jean Jaurès, 38600 Fontaine. Réductions largement possibles, notamment pour des commandes groupées.

Derniers articles en ligne

  • « Matrix, c’est un peu le monde que nous construisons »

    Deux losers du Postillon sont allés au start-up week-end (voir page précédente) pour faire une blague provocatrice : proposer de développer une puce sous-cutanée calculant tout ce que notre corps ingurgite, et qui enverrait les informations à notre assureur. Il y a bien eu quelques soupirs de dégoût, mais presque pas de réaction franchement hostiles. La plupart des objections qui ont suivi pointaient surtout des difficultés techniques ou le côté trop précurseur de cette idée arrivant « vingt ans trop tôt ». Mais cette idée est-elle si farfelue et avant-gardiste ? Les puces vont-elles prochainement proliférer dans le corps des humains ? Jusqu’où va nous mener la « santé connectée » ? Fin octobre, il y avait à Grenoble un salon international autour de l’Internet des objets. Où l’on a pu voir que notre blague provocatrice était en fait totalement crédible.

  • Secret à Clinatec : Un homme « implanté »

    Mais que fait la police ? En plein centre de Grenoble, un laboratoire mystérieux réalise depuis des années des recherches expérimentales dans le plus grand secret. Son nom de code ? Clinatec. Une clinique fondée par le CEA (Commissariat à l’énergie atomique) et le CHU (centre hospitalier universitaire) dont le but est de commercialiser des « innovations » pour agir sur les maladies du cerveau. Afin d’obtenir rapidement des résultats spectaculaires et de faire les gros titres de la presse, les responsables de cette clinique expérimentale n’hésitent pas à tenter des expériences aux résultats incertains sur des animaux ou des humains. Au printemps 2016, les équipes de Clinatec ont ouvert sur cinq centimètres le crâne d’un tétraplégique pour lui inclure un implant muni de dizaines d’électrodes. Mais l’expérience a complètement échoué et les chercheurs ont dû retirer le dispositif technique, laissant des séquelles inconnues au patient.

  • « Vous ne travaillez pas, vous faites du vélo »

    Jeunes, beaux, étudiants, et livreurs à vélo. Ils sont quatre-vingts à Grenoble à servir des repas grâce à l’entreprise Deliveroo. Vous les avez sans doute déjà remarqués : ils sont généralement habillés en vert fluo, et ont un gros cube derrière le dos. C’est « green », c’est frais, c’est une nouvelle « appli », c’est moderne, c’est smart. Et c’est aussi bien représentatif du business du XXIème siècle, de la précarité des « auto-entrepreneurs », des mirages de la nouvelle économie et des gros bénéfices qu’empochent certains. Car avant Deliveroo, il y avait Take Eat Easy, qui s’est cassé la gueule en juillet dernier, en ne payant pas ses livreurs. Comme dans tous les contes modernes, on se demande bien quelle est la morale.

  • « Je suis surtout au service de machines et d’algorithmes »

    C’est bien beau l’écologie, la solidarité ou le social, mais ça ne rapporte pas de fric. Un des axes de développement de la métropole grenobloise, c’est le « tourisme d’affaires ». « Les atouts de notre territoire sont nombreux, mais il faut aujourd’hui les rendre plus sexy pour faire en sorte de continuer à développer le tourisme d’affaires », pérore Fabrice Hugelé, vice-président de la Métropole à l’attractivité du territoire (Le Daubé, 22/09/2016). Le « tourisme d’affaires », c’est la transhumance saisonnière d’encravatés à Alpexpo où ils échangent sur les meilleurs business à développer. Quel est l’intérêt de ce genre de pince-fesse pour les simples habitants grenoblois ? Eh bien l’emploi, pardi ! Car le tourisme d’affaires, ça remplit les hôtels, et donc ça fait vivre des petites gens, valets de chambre, bagagistes-voituriers ou réceptionnistes. Tous ces braves gens sont-ils heureux de leur travail ? Est-ce qu’il s’agit de « boulots de merde » ? Le Postillon est allé papoter avec un réceptionniste de l’agglomération.

  • La légion d’honneur pour Rambo

    5 octobre au matin, devant la préfecture de l’Isère. Une trentaine de personnes protestent contre l’expulsion imminente de Kader Tahar Besseghier, alias « le Rambo de Grenoble ». Nombre de Grenoblois le connaissent autant pour sa musculature imposante - qu’il dévoilait torse nu même en hiver - que pour son ghetto-blaster et les pas de danse qu’il déroulait un peu partout dans la ville. Quatorze ans qu’il est à Grenoble, mais ce soir, voilà : c’est fini. À 19h, il est prévu qu’il soit expulsé vers l’Algérie.

  • Réponse aux argumentocs sur les fermetures de bibliothèques

    La lutte contre le plan d’austérité se concentre surtout contre la fermeture des trois bibliothèques Hauquelin, Prémol (qui ont déjà fermé) et Alliance (qui devrait fermer au printemps 2017) et la suppression de treize postes dans le service des bibliothèques. Pour les justifier, la mairie utilise quelques arguments qu’il est facile de démonter.

  • Sauver des bibliothèques, un « conservatisme » ?

    Il y a cinq mois, la municipalité Piolle présentait un vaste plan d’austérité, déclenchant de multiples protestations. Depuis, malgré quatre conseils municipaux sous protection policière et des dissidences internes, les élus verts & rouges n’ont rien concédé du tout, et pas une seule des 102 mesures de ce « plan de sauvegarde » n’a été amendée. Alors que les opposants sont taxés de « conservatisme », cet épisode nous en apprend un peu plus sur ces alter-élus persuadés d’être du côté du Bien.

  • Hydrogène : désamorcer la pompe à conneries

    À Grenoble on n’a pas de pétrole, on n’a plus qu’une pile nucléaire, mais on a de l’hydrogène. Enfin, on aura ; enfin, peut-être, mais l’important dans la grande course à l’énergie, ce ne sont pas les résultats : c’est de participer en faisant beaucoup de bruit.

  • « La vérité et la transparence sont loin d’être la meilleure solution »

    Cet été, deux jeunes journalistes sont allés une semaine à Roybon, dans le but d’écrire un long papier sur le projet de complexe touristique Center Parcs (voir Le Postillon n°28 et n°29). Sans a priori partisans, ils voulaient rencontrer des pour et des contre, et tenter une publication dans la presse nationale (à l’époque, ils ne connaissaient pas le prestige du Postillon).
    Depuis un an et la suspension du projet à cause de décisions judiciaires, la pression médiatique est bien moindre dans les Chambaran. Mais ils n’ont pas mis longtemps avant de se rendre compte que les reporters n’étaient pas les bienvenus dans le village. Secrets, mensonges, menaces et insultes : il règne toujours une sacrée ambiance à Roybon.

  • « Quand on vient bosser, on a mal au bide »

    « Finalement à quoi a servi cette grève ? On a eu quelques reportages sur France 3, Place Gre’net ou Le Dauphiné Libéré, mais aujourd’hui, on reprend le travail et rien n’a changé. Et rien ne risque de changer dans le futur ». Elle est un peu dépitée, Maryline, mais toujours combative. Salariée du SIAO 38 (service intégré d’accueil et d’orientation du département de l’Isère), elle est une des voix qui répond au 115, le numéro d’urgence pour les personnes sans-abri ou en grande difficulté. Ce service est censé leur permettre de trouver une place dans un centre d’hébergement pour au moins une nuit. Sauf que – faute de places disponibles – ces demandes n’aboutissent quasiment jamais, et la situation empire de mois en mois.

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